Selon BFM TV, qui s’appuie sur les chiffres de la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares), une tendance positive se dessine depuis le début de l’année : après huit périodes marquées par une inflation croissante, le premier trimestre 2024 voit enfin les salaires augmenter plus vite que les prix à la consommation. Cette tendance positive, qui profite à toutes les catégories socioprofessionnelles, pourrait signifier une amélioration du pouvoir d’achat.

Hausse des salaires supérieure à l’inflation : un espoir pour le pouvoir d’achat en 2024

Alors que les Français restent très préoccupés par leur situation financière, une lueur d’espoir se profile pour les prochains mois. L’analyse de la Dares concernant l’indice du salaire mensuel de base (SMB) montre que du 1er janvier au 31 mars 2024, les salaires ont progressé à un rythme supérieur à celui de l’inflation.

Dans le détail, les salaires ont augmenté de 1,3 % sur la période. Cumulés à la hausse de 3,9 % observée au dernier trimestre 2023, ils ont donc crû de 3,3 % sur un an. Compte tenu d’une inflation à 2,1 % entre mars 2023 et mars 2024, cette évolution des salaires se traduit par un gain de 1,2 point par rapport aux prix à la consommation. La différence est appréciable, sachant que l’écart entre les deux indicateurs n’était que de 0,2 point au premier trimestre 2023.

Des disparités entre les catégories socioprofessionnelles

  • Les ouvriers se démarquent avec une hausse de 3,8 % de leur salaire mensuel de base au premier trimestre 2024.
  • Les employés suivent avec une progression de 3,4 %, tandis que les professions intermédiaires et les cadres enregistrent des augmentations respectives de 3 % et 2,8 %.
  • L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) affiche la plus forte remontée des rémunérations mensuelles, le taux de croissance atteignant 1,4 % dans les TPE qui comptent moins de 10 salariés.

Ce revirement est encourageant pour les Français après huit trimestres consécutifs marqués par un niveau d’inflation surpassant les hausses salariales.

Toutes les catégories constatent désormais une augmentation de leurs revenus, même les cadres, dont le pouvoir d’achat avait fortement baissé au quatrième trimestre 2023. Il reste à savoir si le phénomène est une simple exception ou le signe d’une amélioration économique durable.

Le portage salarial, pour une rémunération plus flexible

Le portage salarial octroie au consultant indépendant une plus grande liberté dans la définition de ses tarifs.

En fonction de son expertise, de son domaine de spécialisation, de la complexité et de la durée de la mission, le salarié porté peut fixer des honoraires plus élevés.

Cette forme d’emploi permet en outre une certaine flexibilité dans la gestion de la rémunération pour les freelances, qui génèrent des revenus irréguliers. En effet, le salarié porté peut choisir de percevoir un montant mensuel stable, même si son chiffre d’affaires est fluctuant. Une telle organisation l’aide à mieux piloter son budget et à se prémunir contre les aléas de l’activité indépendante.

Par ailleurs, différentes solutions existent pour optimiser son salaire en portage salarial : le remboursement des frais professionnels, ainsi que les dispositifs d’épargne salariale, tels que le Plan d’Épargne Entreprise (PEE) ou le Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO). Ces produits sont à la fois efficaces pour défiscaliser et se constituer un capital pour la retraite.

Enfin, le portage salarial donne droit à des avantages sociaux tels que la couverture maladie, la cotisation aux régimes de retraite de base et complémentaire, la mutuelle, l’assurance chômage, la formation professionnelle, etc.