Avec l’obligation pour les sous-traitants d’obtenir la certification Qualiopi à partir du 1er avril 2024 pour réaliser des actions de formation éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF), le paysage de la sous-traitance est en pleine mutation. En intégrant ces exigences, le secteur de la formation professionnelle renforce son engagement vers une offre de formation cohérente et qualitative. Gros plan sur les évolutions réglementaires dans le domaine de la sous-traitance.

La sous-traitance dans le cadre de la certification Qualiopi : enjeux et perspectives

La réforme imposant la certification Qualiopi aux sous-traitants marque un tournant décisif. Elle vise à assurer une uniformité de qualité sur toute la chaîne de valeur de la formation professionnelle. Les organismes de formation doivent désormais veiller à ce que leurs sous-traitants soient également certifiés, garantissant ainsi que les standards de qualité, d’éthique et de transparence sont respectés à tous les niveaux. Cette mesure contribue à professionnaliser davantage le secteur, en élevant les exigences en termes de prestation de service.

Pour être en conformité avec Qualiopi, les organismes de formation sous-traitants doivent répondre à plusieurs critères, regroupés autour de 7 indicateurs principaux : la précision des objectifs de formation, l’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi et d’évaluation, la qualification des formateurs, et la satisfaction des apprenants. Ils doivent également démontrer leur capacité à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de leurs actions de formation.

L’impact de cette nouvelle réglementation est double.

D’une part, elle incite les sous-traitants à s’engager dans un processus d’amélioration continue de leurs pratiques pédagogiques et de gestion. D’autre part, elle pourrait également représenter un défi pour les petites structures qui doivent s’adapter rapidement à ces nouvelles exigences pour rester compétitives. La mise en œuvre de la certification Qualiopi nécessite un investissement en temps et en ressources, mais elle ouvre aussi de nouvelles opportunités de développement en renforçant la confiance avec les donneurs d’ordre et les participants aux formations.

ITG, un acteur incontournable

Le portage salarial se distingue par plusieurs avantages par rapport à la sous-traitance traditionnelle :

  • Autonomie et rémunération : les formateurs bénéficient d’une autonomie dans l’organisation de leurs interventions, tout en conservant un niveau de revenu supérieur, évitant la baisse tarifaire souvent observée dans la sous-traitance.
  • Certification et visibilité : grâce au portage, les formateurs bénéficient de la certification Qualiopi de la société de portage.
  • Collaboration et innovation : Le portage favorise la collaboration entre consultants, permettant de constituer un réseau de pairs et d’innover dans leurs pratiques.

La certification Qualiopi et l’encadrement de la sous-traitance dans le cadre du CPF constituent une avancée majeure pour le secteur de la formation professionnelle en France. En dépit des défis que cela représente pour certains acteurs, cette évolution est porteuse d’une promesse de qualité et de professionnalisation accrue. À terme, l’objectif est de garantir une meilleure adéquation entre les formations proposées et les besoins réels des professionnels et des entreprises, contribuant ainsi à l’élévation générale du niveau de compétences sur le marché du travail français.