En 2022, l’industrie automobile a continué à subir le contrecoup de la crise sanitaire, de la pénurie de certains composants, et des retards de livraison. S’y sont ajoutées la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie. En Suisse, comme dans d’autres pays européens, les ventes ont baissé et restent nettement inférieures à leur niveau pré-pandémique.

Les ventes de voitures neuves en Suisse reculent de 5 % sur un an

Selon le rapport de la VFAS, l’association suisse du commerce automobile indépendant,

Les volumes sur le marché du neuf ont diminué de 5 %, pour s’établir à 226 000 unités.

Elle s’est basée sur les chiffres mis à disposition par l’Office fédéral des routes. Avant la pandémie, le nombre de nouvelles immatriculations était supérieur à 300 000 unités. Le communiqué de la VFAS indique que

Les particuliers sont à l’origine de 60 % des achats, dont 40 % d’hommes et 20 % de femmes, la différence concernant les ventes aux professionnels.

Dans le détail, 11 automobiles neuves sur 12 sont dotées d’une boîte de vitesses automatique. Les voitures neuves écoulées affichent une puissance moyenne de 208 CV. La moitié d’entre elles sont soit 100 % électriques soit à motorisation hybride.

Un seul segment est épargné par la morosité générale : les véhicules électriques.

Il enregistre une nouvelle hausse, et représente désormais 13 % des ventes annuelles totales. En 2021, sa part de marché n’était que de 10 % et il y a quatre ans, elle atteignait tout juste 1 %. Cette progression s’est faite principalement au détriment des voitures roulant au diesel, dont la proportion sur l’ensemble des immatriculations est passée de 21 % à 16 % entre 2021 et 2022. Les modèles à essence sont en revanche moins impactés, et restent privilégiés par les acheteurs de voitures neuves, avec 37 % des volumes.

Toujours pas de reprise en France, où les volumes baissent de 7,8 %

Côté français, le mouvement baissier se poursuit. Les données de la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe constructeurs et équipementiers montrent un nouveau repli de 7,8 % en 2022 après une année 2021 qualifiée de « noire » et une année 2020 « catastrophique ».

En effet, malgré un léger rebond au cours des quatre derniers mois de l’année, tant dans le neuf que dans l’occasion, le marché n’est pas parvenu à rattraper son retard. Les causes sont multiples : la fermeture des concessions en 2020 pendant les épisodes de confinement successifs, les problèmes de livraison à travers le monde et l’indisponibilité des puces électroniques. Ainsi, d’après la PFA,

De 2,2 millions en 2019, le nombre de voitures particulières mises à la route en France est tombé à 1 659 003 en 2021 (-24,5 %), puis 1 529 035 l’an dernier (-7,8 %).

Dans ce contexte difficile, le marché a plus que jamais besoin de compétences pointues pour accompagner sa relance. Techniciens et commerciaux spécialistes de l’automobile sont aujourd’hui nombreux à exercer en indépendants sous le statut de salariés portés, qui leur assure une couverture sociale complète en plus de l’autonomie.

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