Les partenaires sociaux souhaitent renforcer l‘impact du CPF

 

La formation a été le principal sujet d’une réunion entre le patronat et les syndicats, le but étant de parvenir à un accord-cadre visant à rendre la formation plus pertinente et à faire en sorte que les financements soient utilisés à bon escient. Le texte qui en a résulté ne fait pas encore l’unanimité, les potentiels signataires ayant jusqu’au 15 novembre pour trouver un terrain d’entente.

Le CPF doit déboucher sur des résultats plus concrets

Parmi les sujets évoqués lors de cette réunion entre chefs d’entreprises et syndicats, le CPF (compte personnel de formation) a fait l’objet d’une attention particulière.

De son côté, le patronat déplore le fait que le budget pour le CPF ait aujourd’hui explosé alors que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes.

Autrement dit, malgré le fait que les salariés font valoir librement leur droit à la formation, cette dernière ne contribue pas vraiment à développer les compétences.

Cette situation ne résulte pas d’une mauvaise volonté des salariés en formation, mais plutôt d’un manque criant d’accompagnement.

Les patrons, notamment ceux du Medef, ont alors souhaité inclure dans le futur accord-cadre un recentrage du CPF afin que celui-ci apporte une réelle plus-value à l’entreprise.

Les travailleurs indépendants concernés

L’issue de la réunion devrait intéresser les travailleurs indépendants puisque la question de la formation peut également les concerner, notamment ceux qui ont recours au portage salarial.

En effet, en optant pour ce dispositif, le travailleur indépendant pourra prétendre aux mêmes droits et avantages qu’un salarié classique. Ainsi, en tant que salarié porté, il dispose d’un CPF qu’il peut faire valoir afin d’acquérir d’autres compétences ou encore perfectionner celles déjà acquises.

La promotion de l’alternance

Toujours en matière de formation, les partenaires sociaux signataires du futur accord-cadre exhortent les entreprises à promouvoir autant que possible l’alternance.

Pour ce faire, un rapprochement entre les écoles et les entreprises est par exemple préconisé afin que ces dernières puissent faire connaitre leur activité et ainsi aider les jeunes dans le choix de leur orientation professionnelle.

L’accent a également été mis sur l’accompagnement des jeunes ainsi que le soutien aux centres de formation des apprentis (CFA) dans leur quête d’innovations pédagogiques.