François Hollande a annoncé qu’une future loi sur le numérique permettrait de stimuler les créations d’entreprises et l’emploi dans les technologies nouvelles en France.

Un texte sera, si l’on en croit les déclarations du Président de la République, présenté prochainement en Conseil des Ministres. Ce nouveau projet de loi sera le pendant de la loi Macron sur l’activité et la croissance, a assuré le président lors de sa traditionnelle allocution du 14 juillet, tandis qu’une version beta devrait être présentée le 21 septembre.

Stimuler de nouveaux métiers

« Ce sont les métiers nouveaux qu’on va stimuler, libérer », a-t-il déclaré en évoquant notamment un champ considérable d’activités encore mal organisées, comme en témoigne les difficultés du moment dans le secteur des taxis.

« La France est un pays de technologies. Il faut qu’il n’y ait rien dans nos règles, dans nos formalités qui puisse entraver leur développement », a-t-il formulé comme voeu.

Il faut « que ce soit à chaque fois possible de créer en France, on doit même être plus rapide que d’autres », a-t-il encore dit. Le président de la République en attend un impact sur la croissance, qui est « encore trop faible pour créer des emplois« .

Une fin de quinquennat tournée vers le numérique

Le Gouvernement se montre particulièrement alerte sur les sujets qui concernent le numérique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’exécutif se fait entendre pour développer le domaine des nouvelles technologies.

Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avait en effet dévoilé en mai dernier son plan pour la « nouvelle France industrielle », un vaste programme qui prévoit de moderniser et faire en en sorte que le numérique puisse profiter au secteur de l’industrie. 3,4 milliards d’euros seront consacrés à ce plan.

En juin, c’est le Premier ministre Manuel Valls qui avait dévoilé son plan pour « l’ambition numérique de la France ». Là encore l’objectif est ambitieux, puisqu’il vise à faire de la France un champion mondial du numérique.

Si il ne fait aucun doute que l’intention est là, il ne reste plus qu’à voir comment le Gouvernement va articuler cela à l’occasion du dépôt sur le bureau de l’Assemblée Nationale de son projet de loi.

Affaire à suivre…