La formation professionnelle et l’avenir des retraites seront au coeur de la deuxième conférence sociale, qui aura lieu les 20 et 21 juin prochain au siège du Conseil économique, social et environnemental, à Paris, a confirmé Jean-Marc Ayrault au Conseil des ministres du 7 mai.

Le premier ministre a indiqué que  cette réunion avec les partenaires sociaux aura deux objectifs : dresser un bilan définitif et partagé de la première conférence sociale et élaborer la deuxième feuille de route sociale pour la période de mi-2013 à mi-2014.

Pour préparer les travaux, J.M  Ayrault recevra, en entretiens bilatéraux avec les ministres concernés, les huit organisations syndicales représentatives des salariés (CGT, CFDT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC) et des employeurs (Medef, CGPME, UPA) dès le lundi 13 mai. Les organisations non représentatives au plan interprofessionnel seront également reçues dans un second temps. « Ces échanges permettront de faire le point des attentes des partenaires sociaux et de recueillir leurs propositions, a-t-il dit. » 

Une « conférence de méthode » réunira ensuite le 22 mai, les huit organisations représentatives afin de déterminer l’ordre du jour précis de la conférence. Chacun des thèmes retenus fera l’objet d’analyses et d’échanges en amont de la conférence. Le gouvernement souhaite que cette deuxième conférence soit abordée avec un esprit d’ambition et de volontarisme. “Le dialogue social est la meilleure voie pour apporter des réformes justes, partagées et tournées vers l’avenir” a dit encore le Premier ministre 

Selon le communiqué du Conseil des ministres « le bilan de la première conférence sociale met en évidence l’ampleur du travail réalisé dans un dialogue permanent entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Le contenu comme les échéances de la première feuille de route ont été respectés, voire parfois anticipés pour tenir compte de la situation économique et sociale ».

Par ailleurs, le 1er ministre a annoncé qu’une concertation débutera le 21 mai entre l’État, les régions et les partenaires sociaux pour assurer l’alimentation du compte personnel de formation en faveur des jeunes et des actifs sans qualification.

A l’instar du portage salarial, et d’autres formes d’emploi, la formation professionnelle tout au long de la vie  tente de répondre à une réalité bien française : les jeunes et les seniors sont particulièrement touchés par le chômage. Elle devrait permettre de sécuriser plus en amont les parcours professionnels dans les entreprises, tout en renforçant la compétitivité des organisations.