Covid : le bras de fer continue entre le gouvernement et les biologistes

Alors que la menace d’une nouvelle vague de contamination, notamment en provenance de Chine, est plus que jamais réelle, le torchon continue de brûler entre l’exécutif et les laboratoires d’analyses, lesquels sont chargés de réaliser les tests. Ayant l’impression que la discussion se trouve dans une impasse, les biologistes entendent mettre fin à leur collaboration avec le gouvernement.

Une coopération compromise

Les laboratoires tiennent à préciser qu’ils n’ont aucune intention de mettre en danger la vie des personnes qui viennent effectuer des tests Covid. Ces dernières pourront toujours se faire dépister et recevoir les résultats de la même manière que celle prévue par le protocole.

Mais pour marquer leur mécontentement envers le gouvernement suite à quelques divergences d’opinions, les biologistes menacent de ne plus transmettre les données des tests au gouvernement, de manière à fausser les statistiques.

La pandémie a « créé des emplois »

Humainement parlant, la pandémie de Covid-19 fait partie des plus grandes catastrophes connues par l’humanité.

Mais s’il fallait y voir quelque chose de positif, on peut mettre l’accent sur les nombreux postes créés, relatifs au dépistage de la maladie et au développement des vaccins.

Pour recruter rapidement et en masse, il n’est pas à écarter que les laboratoires aient pu faire appel à une société de portage salarial.

Cette dernière peut faire mieux qu’une agence d’intérim puisque, dans la majorité des cas, les travailleurs issus du portage salarial présentent une compétence plus poussée dans un domaine bien précis.

L’origine du différend entre les biologistes et la Caisse nationale d’assurance maladie

Le désaccord entre le gouvernement et les biologistes concerne le montant de l’effort financier que la Caisse nationale d’assurance maladie impose aux laboratoires durant les années à venir pour contrebalancer les profits qu’ils ont réalisés avec les tests Covid.

Pour cette année, les biologistes ont déjà accepté une coupe de 250 millions d’euros sur leur budget, mais ils n’ont pas l’intention de céder face aux exigences de l’exécutif pour la période 2024 – 2026.

Si la stratégie consistant à ne pas faire parvenir au gouvernement les données des tests s’avère inefficace, les biologistes ont affirmé leur détermination à opérer une grève nationale de plusieurs jours, période durant laquelle tous les actes « Covid » seront suspendus, et ce, jusqu’à nouvel ordre.