La formation professionnelle au centre du plan de réduction des tensions de recrutement

Le plan de réduction des tensions de recrutement présenté par le gouvernement en septembre dernier met l’accent sur la formation professionnelle. Pour la période 2021-2012, une enveloppe de 1,4 milliard d’euros sera consacrée à la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre, laquelle permettra en particulier de former des salariés des PME et des demandeurs d’emploi.

Les PME et les demandeurs d’emploi au cœur du dispositif

Les petites et moyennes entreprises (PME) de 51 à 300 salariés seront ainsi de nouveau éligibles au fonds mutualisé de la formation professionnelle. Ceci devrait leur permettre de former 350 000 salariés supplémentaires en 2022.

Pour les demandeurs d’emploi, l’État prévoit de proposer des formations POE (préparations opérationnelles à l’emploi) ainsi que des AFPR (actions de formation préalable au recrutement) via Pôle Emploi. Concrètement, il s’agit de formations en situation de travail.

D’autre part, les entreprises qui recrutent des chômeurs de longue durée (sans-emploi depuis plus d’un an) pourront bénéficier du dispositif d’aide à l’embauche en contrat pro jusqu’à fin 2022.

Le dispositif Transition collective sera plus accessible aux PME

Le gouvernement a également annoncé la simplification du dispositif Transco ou Transition collective.

Celui-ci sera ainsi plus accessible aux PME, car ces dernières auront la possibilité de remplacer l’accord type GEPP par une consultation du CSE (Comité social économique) sur la liste des emplois menacés.

Les formations suivies par les salariés, dont les métiers sont menacés, en vue d’une reconversion professionnelle seront prises en charge partiellement ou en totalité par l’État.

Réaliser des missions ponctuelles en tant que demandeur d’emploi

À noter qu’un demandeur d’emploi souhaitant développer une activité indépendante peut réaliser des missions ponctuelles.

En optant pour le portage salarial Nantes ou partout en France, il peut cumuler l’ARE (Allocation d’aide au retour d’emploi) et les revenus issus de ses missions.

Mais pour cela, il doit remplir les critères suivants :

  • être inscrit à Pôle Emploi ;
  • percevoir moins de 70 % du salaire de référence ;
  • travailler 110 heures par mois au maximum.

S’il est âgé de moins de 50 ans, la période de cumul de l’ARE et du portage salarial ne peut pas excéder 15 mois.

En outre, le statut de salarié porté lui offre l’avantage de suivre des formations professionnelles financées par Pôle Emploi pour se perfectionner.