D’après une étude APEC, les entreprises peinent à recruter pour les postes hautement qualifiés. Le nombre de candidats reste limité alors que l’offre demeure toujours élevée notamment pour les cadres informaticiens, les spécialistes des études R&D, et les profils commerciaux.

Afin d’attirer les meilleurs talents, les recruteurs misent sur des rémunérations motivantes. Ils ciblent en particulier les jeunes cadres (entre 1 an et 5 ans d’expérience), néanmoins 25 % des intentions d’embauche visent des profils plus expérimentés (plus de 10 ans d’expérience). La part des jeunes fraîchement diplômés est certes moindre, mais celle-ci représentait tout de même 15 % des recrutements de cadres en 2022.

Hausse des recrutements en 2023

De nombreuses entreprises dans différents secteurs activités comptent augmenter le nombre de leurs recrutements en 2023.

Les candidatures sont très sollicitées pour des postes dans des domaines comme le numérique, la finance, la communication, l’ingénierie, la comptabilité et le conseil.

Les professionnels qui souhaitent rester autonomes peuvent cependant choisir le travail en portage salarial afin de bénéficier d’une meilleure protection sociale.

Ce statut hybride est bien compatible avec tous ces métiers et permet de profiter à la fois des avantages du travail en indépendant et ceux du salariat (contrat de travail, allocation chômage, cotisations retraite…).

  • Le salarié porté est libre de travailler à son propre rythme, de choisir ses missions et de fixer les prix de ses prestations.
  • En outre, il n’a pas à se soucier des tâches administratives et comptables, car celles-ci sont du ressort de son entreprise de portage.
  • Il reçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels, dont le montant dépend du chiffre d’affaires réalisé.

Persistance des difficultés de recrutement dans certains secteurs

Les entreprises dans certains secteurs font face à des difficultés de recrutement de main-d’œuvre depuis quelques années. Ce problème concerne notamment les secteurs de la construction, de la restauration et l’hôtellerie et celui des services à la personne.

Cette pénurie de main-d’œuvre fait cependant perdre de l’argent à de nombreuses entreprises en France et ralentit la croissance économique du pays,

Selon le constat de la Banque de France.