French Tech : en réalité, la France ne compte encore « que » 23 licornes actives

Il peut s’agir d’une divergence d’opinions en ce qui concerne la définition même de ce qu’est une licorne, mais un quotidien vient contester le décompte effectué par Bercy pour déterminer le nombre actuel de licornes au sein de l’Hexagone. Si le ministère de l’Économie estime avoir franchi le cap des 25 licornes sur le sol français, La Tribune avance de son côté que cet objectif fixé par le président de la République n’est pas encore atteint.

La French Tech est prospère, mais les chiffres de Bercy sont erronés

Le nombre de licornes françaises a considérablement augmenté en l’espace de 5 ans. En effet, en 2017, le pays en comptait seulement deux.

Emmanuel Macron avait alors annoncé un premier objectif qui était d’atteindre les 25 entreprises valorisées à plus d’un milliard d’euros à l’horizon 2025.

Aujourd’hui, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (Bercy) affirme que cette barre symbolique est d’ores et déjà franchie et que la prochaine étape est désormais de compter 100 licornes d’ici à 2030.

Cependant, La Tribune remet en cause ces chiffres. Le quotidien avance le fait que certaines start-ups comptabilisées par le ministère ne correspondent pas, ou plus, à la définition traditionnelle d’une licorne. Ce qui signifie que l’objectif n’est encore qu’en voie d’accomplissement.

À titre d’exemple, OVHCloud et Deezer, deux start-ups répertoriées par le ministère, ont finalisé leur introduction en bourse, ce qui leur fait perdre automatiquement l’étiquette de licornes. De même, d’autres licornes inscrites par le ministère sont contestées par le quotidien.

Les jeunes pousses Aircall et Owking, malgré le fait qu’elles aient été créées en France, ont transféré leur siège social à New York. Aujourd’hui, elles sont considérées comme étant des licornes américaines.

Trouver sa voie

Sans forcément se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, les travailleurs, salariés de surcroit, sont de plus en plus nombreux à envisager une reconversion professionnelle et à exercer une activité de consultant.

Pour ces derniers, faire appel à une société de portage salarial constitue une excellente alternative à la création d’entreprises tout en leur offrant une protection supplémentaire contre les aléas du statut de freelance.

Sans compter qu’en devenant des salariés portés, ils pourront se décharger de toutes les démarches administratives inhérentes à leur activité. C’est la société de portage qui s’en charge à leur place.