Effectuer une reconversion professionnelle nécessite de se préparer correctement. Ainsi, de nombreuses formations destinées aux personnes dans cette situation se sont développées. Leur bon déroulement repose alors sur différents critères. Ceux-ci concernent entre autres le choix du formateur mais aussi le type de formation souhaitée et accessible. Il faut alors s’informer en amont.

Les raisons qui poussent une personne à procéder à une reconversion professionnelle sont nombreuses. Cette démarche consiste au changement de métier ou bien au statut professionnel. Elle résulte généralement d’une lassitude au travail ou d’un désir de réalisation de projet personnel. Pour bien commencer une nouvelle carrière, quelques points sont à considérer.

La formation reconversion sera une étape incontournable pour préparer la reconversion professionnelle. Pour trouver le « training » adapté, la personne doit s’interroger sur ce qu’elle veut réellement accomplir. Pour appuyer la réflexion, cet article présente une liste de sujets à considérer avant de choisir un cursus pour effectuer sa reconversion.

Le plan de réflexion avant de faire une formation pour une reconversion

Avant de prendre une décision de reconversion professionnelle, la personne doit se questionner sur elle-même et sur ses réelles motivations. En effet, elle doit s’autoévaluer vis-à-vis de sa capacité à exercer le métier dans lequel elle aimerait se reconvertir.

Évaluer la pertinence du projet

La première étape est de se questionner sur la faisabilité et la pertinence du projet par rapport aux compétences acquises. Il faut aussi comparer les diplômes requis et ceux obtenus. L’idéal est alors d’effectuer un bilan sur les compétences professionnelles et les motivations pour construire un projet solide et réaliste.

De plus, la formation doit être un levier pour se lancer dans un secteur en développement. Pour faire le bon choix, il faut se renseigner sur l’état du marché du travail actuel. Il sera plus facile d’opter pour le cursus adéquat en fonction des besoins dans le secteur souhaité.

Il est conseillé d’opter pour les formateurs accrédités et certifiés par l’État ou bien les entreprises.

Se renseigner sur la formation

Certaines formations peuvent exiger aux apprenants qu’ils aient déjà des bases dans le domaine concerné. Il est donc nécessaire de se renseigner sur les modalités pour intégrer un cursus. Cela concerne par exemple les diplômes à posséder ou bien un concours à passer. En outre, il faut vérifier les modes de formation, c’est-à-dire si les cours s’effectuent en présentiel ou à distance. De même, les horaires des formations sont à considérer. Ainsi, il serait par exemple plus adapté à une personne en poste de choisir une formation qui s’effectue en début de soirée.

Quelle formation pour une reconversion ?

Voici une présentation des possibilités de procéder à une reconversion professionnelle ainsi que les formations accessibles pour l’épauler.

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

La VAE est un dispositif qui permet de confirmer des compétences par rapport aux expériences d’une personne. Après l’accord d’un jury, il est possible d’obtenir un diplôme, un certificat ou un titre via la VAE. L’employé doit avoir exercé un total de 1 607 heures de travail avant d’obtenir la validation. Il est possible de le faire sans l’accord de l’employeur, à condition que cela s’effectue en dehors de l’entreprise.

Le Compte Professionnel de Formation (CFP)

Le CFP compte en euros le budget de formation de chaque salarié dans une entreprise. Un total de 500 euros annuels est accordé à tous, à l’exception des salariés qualifiés. Ces derniers disposent d’un acompte de 800 euros chacun pour couvrir les frais de formations professionnelles. L’utilisation du CFP doit toutefois rester dans le cadre professionnel.

Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)

Le PTP donne libre accès à tous les salariés, sous contrat ou non, de suivre une formation professionnelle. Il remplace le Congé Individuel de Formation (CIF). Contrairement au CPF, les salariés ont droit d’effectuer des activités sans rapport avec leur poste actuel. Toutefois, l’employeur doit être informé, notamment par rapport aux absences.