Pour concrétiser un projet de reconversion professionnelle, le salarié ou le demandeur d’emploi doit suivre une formation. Il est même nécessaire de faire un bilan de compétences pour ne pas se tromper dans son choix. Grâce aux différents dispositifs d’aide, il est plus facile d’atteindre son objectif. Il suffit de savoir choisir celui qui répond à ses besoins.
La reconversion professionnelle est souvent nécessaire pour pouvoir réaliser ses ambitions ou atteindre ses objectifs. Il faut reconnaître que bon nombre de personnes choisissent un métier qui ne correspond pas nécessairement à leur aspiration. Ce qui est souvent à l’origine du stress au travail ainsi que la baisse de la performance. Toutefois, lancer un projet de reconversion professionnelle n’est jamais simple. Pour garantir sa réussite, il faut se faire accompagner par un consultant spécialisé ou intégrer des organismes de formation. Comme cette option n’est pas toujours à la portée de tous, la reconversion professionnelle aide a été mise en place.
Quelles sont les aides à la reconversion professionnelle d’un salarié ?
Une reconversion professionnelle demande un certain investissement. Cela représente un frein pour les employés désirant changer de métier. C’est pour cette raison que l’État a mis en place différents dispositifs d’aide. Il existe généralement trois types de subventions destinés aux salariés :
- Le CPF ou Compte personnel de formation ;
- Le PDC ou Plan de développement des compétences ;
- Le CPF de transition professionnelle ;
- Le Pro-A ou Promotion par l’alternance.
Le CPF a remplacé l’ancien dispositif DIF. Il s’adresse aussi bien aux demandeurs d’emploi, aux salariés, ainsi qu’aux travailleurs indépendants. Le compte personnel de formation est ouvert à chaque employé dès sa rentrée dans le marché du travail. Il peut l’utiliser jusqu’à sa retraite. Il faut préciser que le CPF suit le salarié au cours de sa vie active. Ainsi, le CPF est crédité chaque année d’un montant de 500 euros. Le plafond s’élève à 5 000 euros pour 10 années consécutives. Pour les personnes en situation de handicap, le montant est de 800 euros par an.
Le PDC permet aux employeurs de proposer des formations à leurs salariés afin d’accroître leurs compétences. De cette manière, les salariés peuvent progresser plus facilement dans leur travail dans la société. Il peut par exemple prétendre à un poste à responsabilité.
Le CPF de transition professionnelle est destiné particulièrement à l’employé qui souhaite opter pour une reconversion. Ainsi, il a l’occasion de se former pour pouvoir intégrer facilement un autre travail auquel il aspire. Pour pouvoir en bénéficier, il doit faire une demande auprès de son employeur. Il est à préciser que le salarié continue à percevoir son salaire durant la formation.
Le pro-A est surtout utilisé pour compléter le CPF ou le PDC. Il peut être adopté selon la décision de l’employé ou du chef d’entreprise. Le but est avant tout de renforcer les compétences d’un salarié dont la qualification est jugée insuffisante. Bien entendu, il permet aussi de financer une évolution dans la carrière ou une reconversion professionnelle.
Quelles sont les aides à la reconversion professionnelle d’un demandeur d’emploi ?
Afin de favoriser le retour à l’emploi des chômeurs, plusieurs aides ont été mises en place. Ce qui va permettre de soutenir financièrement les demandeurs d’emploi dans leur projet. Ci-après la liste des principales aides destinées à ces personnes sans emploi :
- AREF ou Aide de retour à l’emploi formation ;
- Le CPF ou le Compte personnel de formation ;
- La RFPE ou Rémunération des formations de Pôle emploi ;
- L’AFPR ou Action de formation préalable au recrutement ;
- La POEI ou Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle ;
- La POEC ou Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective ;
- Le chèque formation ;
- La RFF ou Rémunération de fin de formation ;
- L’AFC ou Actions de formation conventionnées ;
- L’AIF ou Aide individuelle à la formation.
L’AREF est destinée particulièrement aux demandeurs d’emploi qui bénéficient de L’ARE ou Aide de retour à l’emploi. Ces personnes suivent généralement une formation auprès de Pôle emploi pour pouvoir réintégrer plus facilement le monde du travail. Ceux qui n’ont pas droit à ce privilège peuvent opter pour la RFPE. Quant à l’AFPR, elle s’adresse à tous les demandeurs d’emploi sans exception. Ce dispositif a pour but de financer les formations en vue d’obtenir toutes les compétences requises par une nouvelle profession.
Le chèque formation est une aide provenant du Conseil régional. Son principal avantage, c’est qu’après la formation professionnelle, le demandeur d’emploi se verra octroyer un titre professionnel ou un diplôme. Ce dernier est inscrit au RNCP ou Répertoire national des certifications.
Il est possible de tester son nouveau projet professionnel grâce au portage salarial. En effet, ce statut permet aux indépendants de tenter une nouvelle aventure entrepreneuriale sans prendre de risques. À mi-chemin entre la liberté d’entreprendre et la sécurité du salariat, le portage salarial offre de multiples avantages :
- Délégation des tâches administratives, comptables et juridiques de son activité ;
- Accès aux avantages du salariat (chômage, retraite, protection sociale…) ;
- Accès à un réseau professionnel de consultants indépendants ;
- Ect…