L’évolution constante des besoins sur le marché exige une employabilité plus accrue des travailleurs. Le Code du travail énonce qu’il est du droit du salarié de bénéficier de formations professionnelles. Celles-ci peuvent être requises par l’entreprise ou par l’employé, selon la situation. Souvent, les employeurs y ont recours pour développer leurs activités et la performance de leurs équipes.
La formation professionnelle est un dispositif avantageux pour les salariés qui veulent actualiser leurs compétences et leurs connaissances. De plus, le bénéficiaire peut suivre un cursus en rapport ou non avec son parcours professionnel. Il est également possible d’y prétendre dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Ce programme est ouvert à de nombreux profils différents. Aussi, plusieurs moyens sont disponibles pour le financer. Cependant, certaines conditions sont à remplir pour y être éligible.
En quoi consiste la formation professionnelle ? À qui s’adresse-t-elle ? Quelles sont les conditions à respecter pour y accéder ? Comment la financer ? Les réponses à ces questions seront développées dans cet article.

Qu’est-ce qu’une formation professionnelle ?

La formation professionnelle est un droit acquis par les demandeurs d’emploi ainsi que les salariés résidant en France. Elle peut être suivie en continue ou en initiale selon le choix et la situation du bénéficiaire. La formation initiale se présente sous forme de cours dispensés dans un établissement d’enseignement professionnel.

Il s’agit d’un dispositif de renforcement de compétences. Le but de cet appui est donc de soutenir les salariés et les demandeurs d’emploi dans l’évolution de leurs aptitudes professionnelles.

Plusieurs avantages pour les bénéficiaires découlent de cette initiative :

  • L’évolution professionnelle ;
  • La préparation des futurs métiers ;
  • Le développement des compétences.

Quelles sont les formations professionnelles ?

Il existe un large choix de formations professionnelles. Des cursus divers sont proposés pour la plupart des secteurs d’activité. Les salariés sont libres de choisir les domaines de formation qui leur conviennent, qu’ils soient ou non en rapport avec leur parcours.

Parmi les filières les plus prisées pour effectuer une formation professionnelle figurent :

  • La santé et le social: la petite enfance, les services à la personne, etc. ;
  • L’informatique bureautique ;
  • L’apprentissage linguistique ;
  • L’efficacité professionnelle : la prise de parole en public, la gestion du stress, etc. ;
  • L’assistanat et secrétariat.

Qui peut bénéficier de la formation professionnelle ?

De nombreux profils différents peuvent accéder à la formation professionnelle. Tout d’abord, il y les personnes considérées comme actives, c’est-à-dire qui ont un travail. Ce sont généralement des salariés qui doivent monter en compétences. Ils peuvent notamment prétendre au bilan de compétences dans le but de définir un projet professionnel.

Ensuite, les personnes sans activité sont également éligibles à ce dispositif. Il s’agit des demandeurs d’emploi bénéficiant ou non d’un plan de sécurisation. Enfin, ceux qui souhaitent effectuer une reconversion professionnelle peuvent aussi avoir accès à ces formations.

L’initiative pour suivre ce type de soutien peut être à l’initiative de :

  • L’employeur :pour une productivité optimale de son entreprise ;
  • Salarié : afin d’élargir ses connaissances ou de changer de métier ;
  • Conseiller Pôle emploi : il suggère cette option au demandeur d’emploi afin d’optimiser ses chances dans sa recherche de travail.

Comment accéder à une formation professionnelle ?

L’accès à la formation professionnelle dépend de l’initiateur du projet. Si la demande vient de l’employeur, un plan de développement de compétences est établi.

Il est possible que le programme pour le soutien professionnel émane de la volonté du travailleur ou du demandeur d’emploi. Dans ce cas, plusieurs dispositifs y donnent accès :

  • Le Compte personnel de formation (CPF). Certaines conditions sont à remplir pour y être éligible ;
  • Le projet de transition professionnelle : il est accessible à tous, même aux apprentis ou ceux en contrat de professionnalisation ;
  • La validation des acquis de l’expérience (VAE) : elle permet de certifier les pratiques acquises durant le parcours professionnel.

Quel financement à la formation professionnelle ?

Pour financer les formations professionnelles, de nombreux moyens sont disponibles, selon le profil du bénéficiaire.

Anciennement le Droit individuel à la formation (DIF), le CPF est crédité en euros depuis 2019. L’alimentation du CPF varie selon le statut du travailleur. Cependant, les formations à suivre doivent répondre à certains critères pour y être éligible.

Le Congé de Transition Professionnelle (CTP) a remplacé le congé individuel de formation (CIF). Il est souvent mobilisé pour les reconversions professionnelles. Le CTP prend en charge la rémunération du stagiaire si la formation se déroule sur les heures de travail. Aussi, les frais pédagogiques et de fonctionnement sont couverts par ce dispositif.

Est-ce possible d’accéder à une formation professionnelle en portage salarial ?

Les consultants en portage salarial bénéficient des mêmes avantages que les salariés classiques concernant la formation professionnelle.

Néanmoins, la différence réside dans la constitution du capital. En effet, en portage salarial, cette dernière dépend du temps travaillé déclaré par le consultant. Souvent, les salariés portés financent leur formation professionnelle par leurs propres fonds ou avec les droits CPF acquis durant leurs missions.