En mai 2015, le niveau de demandeurs d’emploi de catégorie A atteignait un nouveau record avec plus de 3,5 millions de personnes.

Dans une telle période, beaucoup s’interrogent sur la filière professionnelle à choisir pour être sûr de trouver du travail. Avec la nouvelle édition de son baromètre trimestriel, Jobintree donne plusieurs pistes de réflexion, en listant les postes qui reçoivent le moins de candidatures par annonce, ceux qui, au contraire, sont sur-sollicités.

Trouver un emploi

Moniteur d’auto-école, assistante maternelle, kiné : à vous de choisir !

En tête du classement on retrouve les moniteurs d’auto-école qui sont suivis de près par les assistantes maternelles et les kinésithérapeutes.

Ces trois métiers où les perspectives de chômage sont extrêmement faibles, requièrent des profils et des parcours scolaires radicalement différents.

Moniteur d’auto-école

Parmi les qualités nécessaires pour exercer ce métier, le moniteur d’auto-école doit faire preuve d’une grande patience et savoir mettre ses élèves en confiance. Une bonne résistance physique et nerveuse est par conséquent requise. En ce qui concerne les diplômes, il doit être titulaire du Bepecaser, brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.

Assistante maternelle

Aucun diplôme n’est exigé pour exercer cette profession, mais il est nécessaire de justifier d’une expérience familiale et d’un logement autonome. Si ces deux conditions sont réunies, il faut ensuite obtenir un agrément officiel et suivre une formation. L’agrément, délivré par le Président du Conseil Général et valable 5 ans renouvelables, précise le nombre d’enfants que l’assistante maternelle est habilitée à garder et le type de garde autorisé : journée, périscolaire ou permanent.

Kinésithérapeute

Le masseur-kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’Etat, validant des compétences en anatomie, morphologie, physiologie, pathologie, rééducation. Ce diplôme se prépare en trois ans dans des instituts publics ou privés agréés, accessibles sur concours après un Bac S.

On retrouve également dans les métiers facilitant l’accès à l’emploi, de nombreux métiers de l’industrie (décolleteur, régleur, tourneur-fraiseur), des services (négociateur immobilier, conseiller/gestionnaire de patrimoine) ou de l’artisanat (charpentier, carrossier).

Les métiers très (trop) prisés à éviter…

Du côté des filières où les candidats ont le plus de mal à trouver un emploi, on trouve deux principales typologies de métiers.

Tout d’abord les professions demandant peu de diplômes, dans des secteurs saturés, comme par exemple les métiers de l’accueil (réceptionniste, hôtesse..), des services (gardien d’immeuble, agent d’entretien…) ou du commerce (conseiller de vente, merchandiser, vendeur…).

Ensuite les professions cumulant les atouts très appréciables en période de crise, avec un accès assez aisé, une formation assurée et une organisation sécurisante. Le meilleur exemple étant le secteur des transports, pour lequel chaque poste de conducteurs de train, d’agent d’escale aérien ou ferroviaire reçoit plus de 1000 candidatures en moyenne.

Par ailleurs, pour le deuxième trimestre consécutif, les métiers de l’hôtellerie-restauration figurent également parmi les métiers les plus plébiscités, alors que ce secteur est plutôt réputé pour être régulièrement en tension. Chaque poste de femme de chambre proposé cumule plus de 2500 candidatures, tandis que ceux d’employé de restauration ou barman rassemblent environ 1000 postulations chacun.

Cette dernière tendance s’explique notamment par la période estivale où les étudiants sont nombreux à rechercher des petits boulots pour payer leurs études.

Lien du baromètre Jobintree