Pour bien réussir une reconversion professionnelle, nul doute que « bien finir » son précédent job est utile . Pas de temps perdu à ressasser le passé et  donc plus d énergie concentrée entièrement sur ses objectifs futurs…

A cet effet le succès du mécanisme dite de la « rupture conventionnelle » est une bonne chose.

Un succès qui ne se dément pas depuis l’adoption de la Loi du 25 juin 2008, et devrait concerner plus de 300 000 salariés en 2012 pour la seconde année consécutive, selon les statistiques du ministère du Travail.

Selon les chiffres arrêtés à fin octobre, 261.600 ruptures ont été homologuées sur les dix premiers mois de 2012 et l’accélération traditionnelle du phénomène pendant les deux derniers mois de l’année civile laisse présager que le chiffre de 2011 – 315 000 séparations amiables – sera atteint sinon dépassé à fin décembre.

Au total, en un peu plus de 4 ans, ce sont déjà 1.017.500 salariés qui auront choisi ce mécanisme de sortie de l’entreprise, ce qui fait de la Rupture conventionnelle la 3eme cause de départ avec 12 % des fins de CDI après la démission ( 64 %) et les licenciements (18 %) mais avant les licenciements économiques (6 %).

Contrairement à ce qui était attendu après le durcissement, en 2012, du régime fiscal et social des indemnités versées pour les séparations amiables,  il n’y a pas eu de coup de frein à l’expansion de ce système, créé avec l’accord quasi-unanime des partenaires sociaux, seule  la CGT refusant de s’y joindre.

Trois secteurs économiques se partagent l’essentiel des ruptures amiables, la construction, le commerce et le tertiaire. Le succès des ruptures conventionnelles est plus important dans les entreprises de moins de 10 salariés que dans celles qui emploient plus de 50 salaries. Et les séparations amiables concernent davantage des seniors que les plus jeunes, malgré la dégradation du marché du travail qui frappe davantage les salaries proches de l’âge de la retraite.

Ainsi le portage salarial est elle la solution idoine qui s’offre à eux pour leur permettre de bâtir une activité professionnelle différente et qui leur assure continuité des droits, utilité sociale et bien sûr revenus  complémentaires.

JFL