Pour travailler en portage salarial en Suisse, les missions doivent être réalisées au sein d’une société helvétique. Elles sont de nature intellectuelle et se rapportent à des domaines de compétences prédéfinies. L’informatique, la communication et la logistique en font partie. En fonction de la durée de leur contrat, les travailleurs français peuvent devenir des salariés portés détachés ou expatriés.

Le portage salarial fait référence à une forme de travail reliant trois entités. D’un côté, la société de portage salarial et le consultant porté signent ensemble un contrat. D’un côté, le client du salarié porté établit un contrat de prestation avec l’entreprise de portage.

Différents profils de travailleurs conviennent à cette relation tripartite. Les jeunes diplômés qui souhaitent se constituer une première expérience y ont recours. Les indépendants et les retraités sont également concernés. Ils peuvent réaliser des missions à l’international, mais doivent simplement se conformer à la réglementation du pays d’accueil. Voir ici les conditions d’exercice du portage salarial Suisse.

Comment travailler en portage salarial Suisse ?

Chaque année, de plus en plus de Français partent à l’étranger pour travailler. Certains font le choix de s’installer définitivement dans un pays tiers ou d’y effectuer des missions ponctuelles. En effet, la mondialisation et le développement de la technologie de la communication ont favorisé les collaborations à l’international. Une telle mobilité connaît un taux de croissance annuelle de 3,4 %.

Pour réaliser des missions à l’étranger, les Français peuvent opter pour le portage salarial. Il s’agit d’une alternative avantageuse pour bien de raisons. Le réseau professionnel des sociétés de portage facilite la recherche des premiers clients. Aussi, les travailleurs peuvent bénéficier d’une dispense des démarches administratives. Les obligations et les formalités à effectuer peuvent différer de celles de la France. À défaut d’apprendre à les maîtriser, il est plus réfléchi d’intégrer une société de portage salarial.

Les professionnels en France peuvent librement travailler dans toute l’Europe, plus précisément dans les pays membres de l’Union européenne. La Suisse n’en fait pourtant pas partie bien qu’elle soit proche du pays. Ceux qui y réalisent une mission doivent opter pour le portage salarial international. Parmi les plus grandes sociétés de portage salarial helvétiques figurent :

  • Switzerland Payroll Services ;
  • AD’Missions ;
  • MITC Consulting ;
  • Helvetic Payroll ;
  • Opsys360 qui a fait ses débuts en 2014 ;
  • Thalent SA.

Dans quels secteurs peut-on exercer le portage salarial en Suisse ?

Ces entreprises se distinguent par leur expérience dans le secteur, mais également par le nombre de leurs salariés portés. En Suisse, les métiers concernés par le portage salarial sont plus restreints qu’en France. Ils doivent être relatifs à :

  • L’informatique ;
  • L’ingénierie ;
  • La logistique ;
  • La communication ;
  • Le marketing ;
  • La formation ;
  • La gestion des ressources humaines.

Seules les missions intellectuelles en lien avec la Suisse se pratiquent en portage salarial international. Elles peuvent s’effectuer dans le cadre d’un CDD ou d’un CDI.

Les Français qui travaillent en portage salarial en Suisse choisissent entre deux statuts en fonction de leur situation. Ils peuvent devenir salarié porté détaché ou salarié porté expatrié. Un travailleur détaché reste affilié au régime de Sécurité sociale française. On a recours à ce statut pour la réalisation des missions de courte durée. Les contrats à durée déterminée, mais n’excédant pas 3 ans, peuvent aussi être concernés. Pour une mission à durée indéterminée, le travailleur en portage salarial détient le statut d’expatrié. Il doit adhérer au régime de protection sociale helvétique. En parallèle, s’affilier à la Caisse des Français à L’Étranger reste une possibilité.

À noter que le portage salarial connaît un réel développement en Suisse. Cette forme de travail correspond aux besoins des entreprises y résidant, ce qui est favorable aux travailleurs internationaux. Les entreprises se passent des procédures de recrutement de salarié pour les missions ponctuelles. Elles peuvent disposer des compétences nécessaires lorsqu’elles en ont besoin. L’allègement des formalités, la réduction des charges salariales et des coûts sont des avantages en sus.