Après l’Assemblée nationale en juillet dernier, la Chambre haute vient de valider à l’unanimité la convention contre la violence et le harcèlement en milieu professionnel adoptée en juin 2019 par l’Organisation internationale du travail (OIT). Les sénateurs saluent un texte qui « protège les droits des femmes au travail ».

Le contenu de la convention dans ses grandes lignes

Le Parlement français a approuvé la convention 190 à l’unanimité le 28 octobre dernier. En signant ce document qui comporte vingt articles, les signataires s’engagent à interdire toute forme de harcèlement ou de violence basée sur le genre dans le monde du travail.

  • À ce titre, ces derniers doivent mettre en place des mesures de protection et de prévention de tels actes.
  • Elle souligne également le caractère essentiel des voies de recours et de réparation pour les victimes.
  • Enfin, elle recommande aux 187 pays regroupés au sein de l’OIT d’organiser des formations et des campagnes de sensibilisation à l’adresse du public et des employeurs.

La France porte à neuf le nombre de pays signataires du texte

Le feu vert du Sénat fait de la France le neuvième État ayant ratifié cette convention qui « viendra consacrer l’engagement du locataire de l’Élysée en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ». L’Hexagone rejoint ainsi l’Argentine, l’Équateur et l’Uruguay pour l’Amérique latine, ainsi que la Grèce, l’île Maurice, Fidji, et pour finir, sur le continent africain, la Namibie et la Somalie.

Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé de la Santé au travail, évoque « un texte pionnier et protecteur des droits des femmes au travail » puisqu’il instaure enfin une « norme contraignante de portée universelle pour éradiquer la violence et le harcèlement dans l’univers professionnel».

Le portage salarial pour échapper aux contraintes de la vie en entreprise

Afin d’échapper aux risques de conflits, de harcèlement et de violence dans les bureaux, de nombreuses personnes privilégient le statut d’indépendant à celui de salarié. Pour autant, ils souhaitent un minimum de sécurité dans l’exercice de leur activité, la crise sanitaire ayant mis en lumière les problèmes dus à la faiblesse de leur couverture sociale. Le portage salarial répond à ce double objectif.

  • D’une part, cette forme d’emploi est synonyme de totale autonomie dans le choix des clients, mais également dans la fixation des honoraires et les modalités de travail : lieu, organisation, méthode… sans avoir de supérieur hiérarchique.
  • D’autre part, elle donne droit à tous les avantages sociaux des salariés « classiques » : assurance maladie, mutuelle collective, indemnités chômage (sous conditions), cotisation aux systèmes de retraite…

Une simulation portage salarial permet d’évaluer rapidement les revenus potentiels du consultant freelance en fonction du chiffre d’affaires facturé aux entreprises clientes afin de choisir un partenaire avec qui s’engager.