Les députés ont bouclé la validation du budget 2022

Le 29 novembre dernier a été bouclé le budget 2022 pour le financement de la Sécurité sociale, un budget qui, compte tenu du contexte, pourrait se révéler insuffisant. En effet, le déficit de la Sécu devrait être plus important que prévu et la très probable 5^e vague de contamination à la Covid-19 pourrait entamer significativement les 4,9 milliards d’euros prévus pour les tests et la vaccination.

Les points clés du budget 2022

Sur fond de crise sanitaire qui perdure, le budget 2022 pour le financement de la Sécurité sociale a enfin pu être adopté, non sans controverse et scepticisme, notamment de la part de l’opposition, présente en majorité au Sénat.

Le deuxième point clé porte sur une amélioration de l’accompagnement des personnes âgées en perte progressive d’autonomie. Un budget sera consacré au financement des services d’aide, afin d’éviter autant que possible le placement de ces séniors en établissement spécialisé.

Le budget concernera également le remboursement intégral des moyens de contraception pour les femmes âgées de 18 à 25 ans.

Imprévue au programme, la 5^e vague de contamination à la Covid-19 mobilisera également une partie importante du budget. Pour l’heure, il est question de 4,9 milliards d’euros à consacrer aux tests et aux prochaines campagnes de vaccination (dose de rappel).

Les travailleurs indépendants concernés par la réforme

Il faut rappeler que la protection sociale, principal objet de cette réforme opérée par le Parlement, ne concerne pas que les salariés.

Les travailleurs indépendants, même en début d’activité, peuvent bénéficier de la même protection en recourant au portage salarial.

Pour avoir un aperçu de ce que ce dispositif peut leur apporter en termes de couverture maladie, ils peuvent procéder à une simulation portage salarial sur les plateformes dédiées.

Un budget controversé

Ce budget de financement n’aura pas été facile à adopter, tant les points de désaccord entre l’Executif et les élus de l’opposition ont été nombreux. Parmi les sujets de controverse figure la réforme « Grande Sécu » qui préconise la prise en charge de l’intégralité des remboursements par l’Assurance maladie, au détriment des organismes de complémentaire santé.