Mobilité : les cadres franciliens prêts à s’expatrier en province pour un meilleur équilibre de vie

Les cadres franciliens sont nombreux à envisager un changement de vie en quittant la région parisienne pour s’installer en province, avec 86 % pensant à partir dans les prochaines années, dont plus d’un tiers dans les mois à venir indique une enquête réalisée par Cadremploi.

Selon cette étude publiée le 4 avril, 70 % d’entre eux sont prêts à envisager une reconversion professionnelle totale ou un changement de métier pour une nouvelle vie. Selon l’enquête, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (27 %) est la première raison évoquée par les cadres manifestant un désir de changement. L’intérêt pour la ville ou la région, ainsi que les prix de l’immobilier arrivent en seconde position et sont cités respectivement par 18 % des personnes interrogées.

Les régions du sud sont les plus attractives comme lieu de destination : la moitié des cadres parisiens seraient ainsi prêts à s’y installer, avec une préférence pour le sud-ouest (27 %). Les régions de l’ouest séduisent également 20 % des personnes interrogées.

Pourtant, si les cadres sont partants pour quitter la capitale, ils ne sont pas pour autant disposés à vivre en pleine campagne ! 83 % d’entre eux opteraient pour une ville au moins supérieure à 50 000 habitants, avec seulement 5 % de cadres attirés par un espace rural.

Aménager les transitions : aujourd’hui, un cadre est contraint de changer 5 à 8 fois d’employeur au cours de sa carrière. Pourquoi ne saisirait-il pas l’opportunité de s’installer dans un lieu  propice à son environnement ? Pourtant la réalité économique lui permet d’envisager le métier de consultant  porté grâce à l’entreprise de portage salarial qui lui donne accès à des missions entre deux postes ou au développement de son activité de conseil comme expert. Continuer à bénéficier des mêmes avantages sociaux est essentiel.  Au lieu de rester isolés, ils sont actifs et enrichissent leur expérience voire se positionnent au premier plan pour postuler si une opportunité d’embauche se présente.