Le sujet est épineux, pour la bonne et simple raison, qu’il y aura toujours un désaccord. Les plateformes comme YouTube, Google et autres réseaux sociaux doivent-elles s’impliquer davantage pour bloquer à la source les contenus indésirables ? En laissant passer les contenus véhiculant des messages de haine, est-ce qu’elles peuvent être considérées comme complices ?

La « section 230 » soumise à révision

L’immunité des plateformes vis-à-vis des contenus qui y sont publiés est aujourd’hui menacée. Le texte de loi baptisé « Section 230 » qui décharge les plateformes de toute responsabilité sur les contenus publiés par les internautes, quand bien même lesdits contenus seraient contraires à la loi ou à la morale. La « Section 230 » stipule que « les plateformes ne doivent pas être considérées comme éditrices de leurs contenus ».

Mais l’existence de cette loi n’a pas empêché les plaintes déposées contre Google et Twitter, entre autres.

En effet, des proches de victimes d’attentats terroristes, à défaut de parler de complaisance, dénoncent le laxisme dont font preuve les deux géants de l’informatique face notamment aux propagandes de l’État Islamique.

Pire encore, dans le cas de YouTube, les victimes affirment que « la plateforme a contribué à l’essor de l’État Islamique en incluant les vidéos de ce dernier dans les suggestions faites aux utilisateurs ».

Les reproches ne s’arrêtent pas là puisque les diffuseurs de contenus sont accusés de favoriser la montée du racisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie et autre discrimination.

Face à toutes ces péripéties, la Cour Suprême des États-Unis s’est résolue à réexaminer le texte de la section 230, en vue de mettre en place des réformes si cela se révèle nécessaire.

Mais là encore, la tâche n’est pas aisée puisque les opinions divergent. Le texte a de farouches défenseurs, lesquels qualifient de « censure » toute tentative de blocage de contenus.

Créateur de contenus, un métier compatible avec le portage salarial

Directement concernés par la « section 230 » et par les mésaventures actuelles des diverses plateformes, les créateurs de contenus peuvent désormais rajouter un filet de sécurité supplémentaire pour leur emploi grâce à l’entreprise de portage salarial.

Non seulement les créateurs de contenus peuvent compter sur un revenu régulier, mais ils peuvent également bénéficier de tous les avantages que procure le portage salarial aux salariés classiques.