L’investissement dans les cryptomonnaies commence à gagner peu à peu du terrain en France. D’après une étude menée conjointement par l’Adan et KPMG France, 10 % des Français investissent actuellement dans les actifs numériques. Et en 2022, 400 millions d’euros de plus-values issues des ventes de cryptomonnaies ont été déclarés.

20 000 contribuables ont déclaré leurs revenus en cryptomonnaies 2021

Selon toujours cette étude, 20 000 contribuables ont déclaré leurs revenus en cryptomonnaies l’année dernière. Ces revenus provenaient de l’achat d’un service avec de la cryptomonnaie et de l’échange des monnaies numériques contre les monnaies traditionnelles. Au total, ces revenus se chiffraient à 400 millions d’euros.

À noter que l’échange d’une cryptomonnaie contre une autre n’est pas considéré comme une cession imposable.

D’autre part, si la valeur des cessions imposables dépasse 305 euros pour une année, les gains sont soumis au flat tax de 30 %.

Néanmoins, d’après les résultats d’une autre étude, ces 400 millions d’euros déclarés ne sont qu’une petite partie des plus-values réalisées par les investisseurs dans les cryptoactifs.

En France, les gains encaissés par ces derniers en 2021 se chiffreraient autour de 3,7 milliards d’euros. Le flat tax appliqué sur ces plus-values devait ainsi rapporter 1,2 milliard d’euros à l’État au lieu de 400 millions d’euros.

D’autre part, les auteurs de l’étude ont observé que « la plupart de ces investisseurs détiennent des actifs numériques sur des comptes étrangers, au sein d’une plateforme d’échange centralisée ou CEX ».

La hausse du nombre des Français qui investissent dans les cryptomonnaies oblige les plateformes et les fintechs spécialisées dans les actifs numériques à améliorer leurs services. Pour cela, ils devront renforcer leurs équipes. Les professionnels indépendants spécialisés dans les métiers du numérique peuvent profiter de cette aubaine pour décrocher des missions auprès de ces sociétés.

Travailler en portage salarial

Un consultant freelance peut bénéficier d’une protection sociale similaire à celle d’un salarié d’entreprise en optant pour le portage salarial informatique.

Ce statut hybride lui permet de détenir un contrat de travail tout en restant autonome.

Il est libre d’organiser son activité comme bon lui semble sans se soucier de la gestion administrative et comptable.

En outre, l’entreprise de portage lui fournit un accompagnement visant à favoriser le développement de son business.