Ransomware : une pratique malveillante tant redoutée par les entreprises

Le numérique présente de nombreux avantages, c’est indéniable. Il permet le stockage d’une quantité inimaginable d’informations, rend possible l’automatisation de nombreux processus et améliore le parcours client. Malheureusement, le digital présente également un talon d’Achille : les données ne sont jamais totalement à l’abri des pirates. L’une des attaques les plus redoutées et qui tend à se multiplier est le « ransomware ».

Prise d’otage et chantage numérique

Comme son nom l’indique, le ransomware, ou « rançongiciel » en français, est un virus malveillant que les pirates informatiques utilisent pour crypter les données d’un particulier ou d’une entreprise.

Bien évidemment, l’auteur des faits ne se cache pas puisque son but est d’extorquer une rançon aux propriétaires des données en échange de la clé de cryptage.

Conscients de la valeur des informations qu’ils dérobent, les pirates s’attaquent généralement à des entreprises. Ainsi, ils peuvent réclamer une rançon élevée.

Sugar, un ransomware pas très gourmand

L’équipe de sécurité de Walmart a récemment découvert un rançongiciel du nom de « Sugar ». Mais contrairement à ce qui est dit auparavant, ce ransomware n’est pas vraiment motivé par l’appât de gain. Il ne s’attaque pas à des entreprises et ne réclame à ses victimes (des particuliers donc) qu’une moindre somme.

Pour le versement de la rançon, les pirates passent par le site Thor, une plateforme vers laquelle ils redirigent les particuliers par l’intermédiaire d’un lien inséré dans la note de rançon qu’ils ont créée pour l’occasion.

Une opportunité pour les spécialistes en cybersécurité

Que ce soit les ransomwares qui extorquent des sommes mirobolantes à leurs victimes ou ceux comme Sugar qui occasionnent seulement des désagréments, il est ici question d’un problème qu’il faut résoudre à tout prix.

Plus que jamais, les entreprises ont besoin d’informaticiens spécialisés dans l’IT (la technologie de l’information), et plus particulièrement dans la cybersécurité, pour protéger leur système d’information.

Il s’agit donc d’une opportunité à saisir pour les informaticiens en quête d’un emploi. Et pour proposer leurs services, ils ne sont pas obligés de passer par la case du salariat classique en entreprise.

Rien ne les empêche en effet d’opter pour le statut libéral et d’exercer en tant que travailleur indépendant. D’ailleurs,

Ils peuvent recourir au portage salarial informatique pour bénéficier d’une protection supplémentaire dans l’exercice de leur activité (protection sociale, assurance retraite, couverture santé…).