La Chine a récemment pris des mesures pour réformer ses règles d’introduction en bourse, dans le but de lutter contre la corruption et de favoriser une concurrence plus équitable. Dans cet article, nous allons explorer les changements annoncés et leur impact potentiel.
La fin du monopole de la CSRC
Jusqu’à présent, l’entrée en bourse des entreprises chinoises était gérée par la China Securities Regulatory Commission (CSRC).
Toutefois, le gouvernement chinois a récemment décidé de mettre fin au monopole de la CSRC sur ce volet, en répartissant les pouvoirs et les responsabilités entre plusieurs entités, dont les marchés boursiers de Pékin, Shanghai et Shenzhen.
Cette décision intervient après que des cas de corruption aient été révélés au sein de la CSRC.
Pour rappel, le vice-président de la CSRC Yao Gang a été interpellé en 2018 pour des pots-de-vin reçus à hauteur de 10 millions d’euros. Depuis, il a été jugé et condamné à 18 ans de prison.
Aujourd’hui, l’idée est de répartir les pouvoirs et les responsabilités qui vont avec. Les marchés comme la bourse de Pékin, de Shanghai ou de Shenzhen auront désormais leur mot à dire.
L’adoption de principes « occidentaux »
Malgré la concurrence économique entre la Chine et les pays occidentaux, le gouvernement chinois a décidé d’adopter certains des principes des marchés boursiers occidentaux, dans le but de renforcer la transparence et de favoriser une concurrence plus équitable.
En permettant à plusieurs entités de participer au processus d’entrée en bourse, la Chine espère éviter les abus de pouvoir et les conflits d’intérêts.
Impacts sur les entreprises
Pour les entreprises, l’entrée en bourse est un moyen – parmi tant d’autres – de lever des capitaux pour financer leur développement, mais cela dépend de leurs objectifs à long terme et de leur stratégie de croissance.
Cela peut également leur permettre de se développer plus rapidement en obtenant des fonds supplémentaires pour embaucher des employés supplémentaires, développer de nouveaux produits ou services, ou acquérir d’autres entreprises.
Il est toutefois important pour ces entreprises de consulter des conseillers financiers. Ces derniers sont des consultants en portage salarial.