Une usine révolutionnaire de Carbios verra bientôt le jour à Longlaville, en Meurthe-et-Moselle, marquant le début d’une nouvelle ère dans le recyclage du plastique PET. Spécialisée dans la technologie de dépolymérisation enzymatique, cette usine sera la première au monde à recycler le plastique PET de manière infinie. Avec pour objectif de traiter des dizaines de milliers de tonnes de déchets plastiques, cette initiative ambitieuse créera 150 nouveaux emplois dans la région.

Un projet soutenu par l’État et la région Grand Est

Carbios repousse les limites de la technologie en créant la première usine de biorecyclage de plastique PET utilisant des enzymes. La technologie de dépolymérisation enzymatique de Carbios permet de recycler efficacement et à l’infini les déchets plastiques PET en produits de type vierge.

L’usine de biorecyclage de Carbios à Longlaville représente un maillon important dans l’objectif de la région Grand Est de devenir un territoire leader de l’économie circulaire du PET.

Le projet a déjà reçu le soutien financier de l’État, via France 2020, et devrait générer à terme 150 emplois.

À ce propos, l’implantation de cette usine à Longlaville ouvrira de nouvelles opportunités en portage salarial. En effet, le projet ambitieux de Carbios créera une demande croissante en expertise dans le domaine du recyclage enzymatique. Les consultants et experts de la région auront ainsi l’occasion de travailler sur des projets innovants et de collaborer avec une entreprise pionnière dans ce secteur.

Un avenir prometteur pour l’économie circulaire du plastique

L’usine de biorecyclage de Longlaville sera bien plus qu’une simple installation industrielle. Elle sera une vitrine mondiale de la technologie de biorecyclage du PET développée par Carbios. Cette avancée majeure renforcera la position de la France en tant qu’acteur clé de l’innovation environnementale. De plus, elle va contribuer à une véritable circularité des déchets plastiques tout en bénéficiant à l’économie locale.

Cette usine est en cours de planification pour une mise en service en 2025, une fois les permis requis obtenus. Elle aura une capacité de traitement d’environ 50 000 tonnes de déchets plastiques PET post-consommation par an, ce qui correspond à environ 2,5 milliards de barquettes en PET.