Quand le comportement de certains « influenceurs » ternit l’image des digital nomades

Le « digital nomade » désigne un individu, dont le métier lui permet de concilier voyage et travail. Muni de son ordinateur portable, il parcourt le monde et travaille depuis le pays de son choix, soit pour son propre compte, soit pour celui d’une entreprise. Il n’a qu’un seul mot d’ordre : la liberté. Malheureusement, beaucoup associent à tort ce mode de vie innovant aux « influenceurs » Instagram, lesquels sont réputés pour être peu soucieux de leur empreinte carbone et prôner la surconsommation.

Bien évidemment, ceux-là nuisent à l’image des véritables travailleurs nomades qui, pour leur part, s’efforcent de limiter l’impact environnemental de leurs déplacements et de s’engager en faveur d’un tourisme plus durable et éco-responsable.

Digital nomade : une pratique à plébisciter ou à bannir ?

La révolution digitale est inéluctable et salutaire. Néanmoins, les métiers du numérique ne sont pas exempts de tout reproche. Une nouvelle tendance a émergé depuis peu, à savoir le « digital nomade ».

Favorisé par l’essor du télétravail, le nomadisme digital est un mode de vie innovant qui tend à se développer. Celui-ci consiste à concilier voyage et travail, c’est-à-dire travailler en ligne tout en parcourant le monde.

L’un des métiers les plus connus pour illustrer ce concept est celui d’influenceur. Malheureusement, ces « stars » des réseaux sociaux ont désormais mauvaise presse, notamment à cause de leurs déplacements incessants, et donc leur impact écologique catastrophique.

Il leur est ainsi reproché de multiplier les voyages à l’autre bout du monde juste pour alimenter en photos leurs pages Instagram, mais aussi de ne faire aucun effort pour réduire leur empreinte carbone (utilisation abusive des moyens de transport, détérioration de sites naturels…).

Des catégories bien distinctes

Les travailleurs nomades ne sont pas tous à blâmer, bien au contraire. Nombreux sont ceux qui pratiquent leur activité de manière vertueuse. Il convient alors de les classer selon trois catégories distinctes.

D’abord, les très bons élèves sont ceux qualifiés de « super-nomades ». Parallèlement à leur activité principale, ceux-ci mènent avec enthousiasme des actions et des sensibilisations en faveur de la préservation des espèces, notamment.

Ensuite, il existe les modérés, à savoir les « semi-nomades ». Ces derniers se concentrent essentiellement sur leur activité première, mais trouvent le temps de s’intéresser aux problèmes environnementaux.

Ceux-là voyagent également beaucoup, mais essaient de minimiser leurs déplacements le plus possible. Ils restent longtemps dans les pays de destination, de manière à ne pas dépasser le seuil autorisé en termes d’empreinte carbone.

Enfin, les « cancres » sont ceux qui voyagent beaucoup sans se soucier des conséquences de leurs activités. Certains observateurs affirment que l’empreinte carbone de ces individus est 30 fois supérieure au niveau requis pour espérer freiner le réchauffement climatique.

Digital nomade et portage salarial

Le digital nomade est parfaitement compatible avec le portage salarial, plus précisément avec le portage salarial international.

En effet, la société de portage est en mesure de proposer un contrat adapté au prestataire qui exerce son activité à l’étranger.