D’après un sondage réalisé durant le mois de janvier 2016 pour Powwownow, les Français aspirent à de nouvelles manières de travailler plus fluides.
Un désir de flexibilité au travail
Premier grief rejaillissant de ce sondage: la recherche constante d’efficacité, l’organisation des bureaux collectifs et du co-working, sur le modèle d’un Panopticon de Michel Foucault persistent malgré les opportunités offertes par la révolution digitale et les moyens de communication.
Second grief : les problèmes induits par les transports. D’ailleurs, dans son dernier rapport, publié mercredi 10 février 2016, la Cour des Comptes constate la dégradation du réseau en Ile-de-France.
Ainsi 32% des sondés affirment ressentir du stress en raison d’un problème de transport au moins une fois par semaine. Un habitant d’Ile-de-France passe en moyenne 68 minutes chaque jour dans les transports.
En conséquence, 76,4% de l’échantillon se déclare disposé à choisir une solution intégrant une flexibilité si cette option leur était proposée (et jusqu’à 81,37% s’agissant des franciliens).
Quel nouveau modèle à inventer?
Aujourd’hui, seulement 6% des employeurs français envisagent de proposer un système de flexibilité à leurs salariés.
Cependant la digue ne devrait pas tarder à céder.
A l’occasion de son premier rapport consacré au « Futur des emplois », le Forum économique mondial organisé par l’OCDE a décrypté les grandes tendances. Parmi les lignes de forces annoncées – aux côtés du chômage de masse, de l’automatisation des tâches et de la désintermédiation – figure la précarisation (développement des petits boulots, du statut de freelance, d’entrepreneur et du portage salarial), et donc la flexibilité.
Pour ceux qui travaillent déjà, par contre, des évolutions sont à prévoir. Si, comme le pensent 79% des français, le trajet se fera en voiture sans chauffeur, que le clavier sera remplacé par la reconnaissance vocale (94%) et que la vie au travail sera devenu plus agréable, alors, paradoxalement, le télétravail ne sera peut être plus aussi souhaité !