Déterminé à dominer le secteur de l’informatique quantique d’ici 2025, Big Blue a dévoilé une feuille de route ambitieuse pour ses ordinateurs quantiques internes. Ce plan vise à développer des machines révolutionnaires qui transformeront des industries clés, telles que la chimie, la finance, l’optimisation ou encore l’apprentissage automatique. Cette initiative audacieuse du géant américain promet de bouleverser le paysage technologique et de le hisser à la pointe de l’innovation quantique.

Une puissance multipliée par trois d’ici 2025

À en croire son plan stratégique, le géant américain s’apprête à faire un énorme saut technologique entre 2024 et 2025. La performance minimale de ses ordinateurs quantiques internes devrait ainsi passer de 1 386 qubits en 2024 à 4 158 l’année suivante.

Pour atteindre cet objectif, IBM compte notamment sur l’utilisation de processeurs multi-puces, une technologie déjà employée par des acteurs comme Nvidia et AMD.

Premiers essais dès 2023

L’année 2023 a vu le lancement du processeur « Condor » avec 1 121 qubits, suivi de « Heron », une technologie permettant l’interconnexion de puces pour créer des systèmes multi-puces.

En 2024, « Crossbill » sera le premier processeur multi-puces d’IBM, composé de trois puces pour un total de 408 qubits.

Vers des ordinateurs quantiques de 100 000 qubits

L’année 2025 sera marquée par l’arrivée de « Flamingo », un développement ultérieur de « Crossbill » avec 462 qubits. En connectant plusieurs « Flamingos » entre eux, IBM promet d’atteindre les 1 386 qubits.

Le projet « Kookaburra » devra ensuite faire passer la performance à 4 158 qubits en interconnectant plusieurs processeurs quantiques du même type.

En plus de la performance brute, IBM s’attaque également au problème de la correction d’erreurs, d’une importance capitale pour garantir la fiabilité des ordinateurs quantiques. Des recherches en ce sens débuteront dès cette année.

Le portage salarial : une solution intéressante pour les informaticiens

L’essor de l’informatique quantique ouvre de nombreuses opportunités pour les informaticiens. Le portage salarial informatique peut être une solution intéressante pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine en pleine expansion.

En effet, cette forme d’emploi hybride offre la possibilité de travailler en freelance, mais avec les mêmes avantages qu’un salarié classique, avec notamment le droit à la formation ou bien à la protection sociale.

La feuille de route d’IBM pour l’informatique quantique est porteuse de nombreuses et grandes promesses. L’entreprise est en bonne voie pour développer des machines de plus en plus puissantes qui auront un impact majeur sur de nombreux secteurs.