Les allocations chômage ont connu une augmentation de +1,9 % au 1er juillet dernier, faisant suite à une première revalorisation exceptionnelle de même pourcentage en avril. Cependant, cette hausse est loin de satisfaire les syndicats, qui réclamaient une revalorisation au moins équivalente à l’inflation, établie à +5,1 % sur un an en mai.

La CGT monte au créneau

La décision de revaloriser les allocations chômage a été prise lors d’un conseil d’administration de l’Unédic, organisme chargé de l’assurance chômage.

Cependant, cette décision a suscité une vive réaction de la CGT.

Selon le syndicat, cette hausse est largement insuffisante, car elle ne permettra pas de compenser l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi.

Le point de friction réside également dans la manière dont cette décision a été adoptée. Alors que les organisations patronales ont voté en faveur de la revalorisation, toutes les organisations syndicales se sont abstenues.

La CGT dénonce cette asymétrie et accuse le patronat de s’opposer à une remise en question des règles d’indemnisation du chômage qui ont été mises en place suite aux réformes récentes. Pour la principale organisation syndicale de France, ces règles actuelles ne garantissent pas une protection sociale adéquate aux demandeurs d’emploi.

En portage salarial, l’allocation chômage permet aux travailleurs indépendants de bénéficier d’une protection sociale et d’une indemnisation en cas de perte d’emploi. Soumise à des conditions spécifiques, celle-ci leur offre une sécurité financière pendant une période déterminée. Cependant, il est important de noter que les conditions d’éligibilité et le montant de l’allocation peuvent varier en fonction de différents paramètres, tels que le nombre d’heures travaillées et la durée d’affiliation.

Des négociations difficiles en perspective

Depuis le 1er février 2023, les demandeurs d’emploi ont vu leur durée d’indemnisation réduite de -25 %.

Par ailleurs, une réforme de 2021 avait déjà modifié le calcul de l’allocation, désavantageant ceux qui alternent entre emploi et chômage.

Le patronat se montre réticent à négocier les règles d’indemnisation, préférant déléguer cette tâche impopulaire au gouvernement.

Dans les prochaines semaines, ce dernier enverra une « lettre de cadrage » aux partenaires sociaux afin de renégocier les règles de l’assurance chômage, qui arrivent à échéance le 31 décembre.