Même les plus grosses firmes ne sont pas épargnées par la crise. Certains membres du GAFAM font aujourd’hui face à des difficultés qui les obligent à adopter des plans sociaux et à se séparer d’une part importante de leurs effectifs. Microsoft, Amazon, Facebook et maintenant Google, tous ont procédé à la suppression de milliers d’emplois.

Google se sépare de 5 % de ses effectifs

La récession et l’inflation auront donc fini par faire plier Google qui vient d’imiter les autres membres du GAFAM en annonçant la suppression de 12 000 postes, ce qui représente 5 % de ses employés. D’après les explications de son porte-parole,

À l’instar de nombreuses entreprises, le célèbre moteur de recherche américain est aujourd’hui dans une phase d’attente et revoit ses priorités.

Dans cette optique, les activités jugées non essentielles ont été mises « en stand-by », ce qui amène inexorablement à la suppression des emplois qui s’y rapportent.

D’autres évènements survenus dernièrement ont également conduit à cette situation, notamment la crise énergétique ou encore la guerre en Ukraine, des évènements qui ont fortement bouleversé l’Économie mondiale.

Cette fois-ci, aucune entreprise, aussi grande soit-elle, n’en est sortie indemne. Chez Apple par exemple, la vente de smartphones et de PC a connu une chute vertigineuse et les actions n’ont pas tardé à suivre la même trajectoire.

Les suppressions de postes sont alors devenues monnaie courante au sein du GAFAM. En tout, plus de 150 000 personnes ont perdu leur emploi au sein de ces géants de la Tech. Mais le tableau n’est pas tout noir puisque bon nombre de ceux qui se sont retrouvés au chômage ont vite trouvé un nouvel emploi.

Le portage salarial pour se préserver des licenciements de masse

Pour vite rebondir après la perte d’un emploi comme ce fut le cas des salariés des GAFAM, le portage salarial semble être une alternative intéressante.

Le principal avantage est que le travailleur garde une indépendance vis-à-vis de l’entreprise qui lui confie une mission. Et même s’il est amené à accomplir des missions ponctuelles, il perçoit sa paie de manière régulière.

De plus, le salarié porté n’a pas besoin de signer un contrat de travail. Il a juste à signer une convention de portage avec la société de portage salarial et l’entreprise donneuse de mission.