Multiplication des cyberattaques en Ukraine et dans les pays de l’OTAN

Selon un rapport de la société de cybersécurité Mandiant, les attaques informatiques menées par des hackers soutenus par le gouvernement russe ont augmenté de +250 % en Ukraine en 2022 et de +300 % dans plusieurs pays de l’OTAN. Des cyberattaques coordonnées qui ciblent aussi bien les infrastructures civiles que militaires.

 Une stratégie de déstabilisation

Saboter les infrastructures critiques ukrainiennes, saper la confiance des Ukrainiens dans leurs propres installations, semer la désinformation… les cyberattaques en provenance de groupes soutenus par Moscou s’inscrivent pleinement dans la stratégie des militaires russes en Ukraine. Des cyberattaques qui visent également des pays de l’OTAN. Par rapport à 2020, Mendiant rapporte que « ces attaques ont augmenté de +300 % ».

Les attaques informatiques se caractérisent aujourd’hui par leur multiplicité et leur sophistication. Ce qui oblige les entreprises à renforcer constamment leurs dispositifs de protection.

Bon à savoir : le portage salarial international ouvre de nombreuses opportunités pour les experts en informatique souhaitant se mettre à leur compte.

Des logiciels malveillants dévastateurs

Les hackers pro-russes n’y vont pas de main morte pour atteindre et saboter leurs cibles. Entre virus informatiques et logiciels espions, en passant par la destruction de données stratégiques et les manipulations sur les réseaux sociaux, la panoplie des attaques est particulièrement large.

Selon un haut responsable militaire ukrainien, « les attaques se sont intensifiées peu avant le début de l’invasion russe et étaient dirigées contre des compagnies privées et des infrastructures vitales ».

La stratégie russe de lancer des cyberattaques contre les installations ukrainiennes n’a toutefois pas donné le résultat escompté : les ukrainiens ayant su absorber le choc et contre-attaquer.

Par ailleurs, il convient de noter que les États-Unis demeurent un soutien de poids pour les ukrainiens sur les questions de cybersécurité.

Le gouvernement américain a notamment missionné le géant Microsoft pour surveiller les risques d’attaques provenant de hackers pro-russes.