L’obligation de télétravail maintenue au moins jusqu’à début février

Alors que le variant Omicron continue de sévir, le gouvernement prépare l’allègement des mesures prises pour freiner la propagation du virus. Le Premier ministre Jean Castex a ainsi annoncé la probable levée progressive de la plupart des restrictions en février. S’agissant du télétravail, la ministre concernée a déclaré que la règle instaurant un minimum de trois jours de télétravail hebdomadaires depuis le 3 janvier est prolongée de deux semaines en plus des trois semaines initiales.

Maintien du recours au télétravail pour deux semaines supplémentaires

À compter du 2 février, en fonction des indicateurs sanitaires, l’Exécutif pourrait faire passer le recours au télétravail d’une obligation à une recommandation, en ciblant un minimum de deux à trois jours par semaine pour les métiers qui le permettent. Les entreprises sont laissées libres de trouver le meilleur compromis en favorisant le dialogue social interne.

Les organisations syndicales ont dénoncé la décision de reporter « le remplacement de la contrainte par une incitation ». Elles soulignent

Les répercussions sur certains secteurs, mais aussi sur le moral des employeurs et des salariés, lassés par la situation.

Et cela sans compter que le projet de loi prévoit des sanctions pour les entreprises qui refusent de respecter ces consignes. Le refus de mise en place du télétravail est ainsi passible d’une amende de 500 euros par salarié, avec un plafond de 50 000 euros par entreprise.

Une autre disposition du projet de loi concerne les travailleurs : l’entrée en vigueur du pass vaccinal. Remplaçant le pass sanitaire, il impose aux Français âgés de 16 ans de justifier d’un schéma vaccinal complet pour accéder aux lieux de loisirs, emprunter les transports publics interrégionaux et exercer leur profession dans le BTP en cas d’intervention dans des établissements recevant du public. La suspension du dispositif est cependant envisagée dans l’éventualité d’une baisse notable et durable de la pression épidémique en général, et hospitalière en particulier.

La liberté d’organisation, un avantage essentiel du portage salarial

Pour les indépendants, l’obligation de télétravail ne constitue pas un changement majeur. N’étant pas employés à temps plein par une entreprise, ils ont la possibilité de choisir leur lieu d’exercice : à leur domicile ou dans un espace de coworking.

En optant pour le portage salarial, ils peuvent combiner cette liberté avec une solide protection sociale.

  • En effet, la signature d’un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée avec une société de portage leur donne droit à :
  • la Sécurité sociale (prise en charge des dépenses médicales et prévoyance),
  • la cotisation aux régimes de retraite de base et complémentaire,
  • la mutuelle,
  • l’assurance chômage.
  • Il leur suffit de trouver la bonne entreprise de portage salarial à Bordeaux ou dans la plupart des grandes villes de France pour se lancer en freelance sans avoir à créer une structure juridique.
  • Ils sont également totalement autonomes dans le choix des clients et la négociation des modalités de réalisation des missions (le lieu, les horaires, le remboursement des frais professionnels…) avec chaque client.