Le pass vaccinal finalement entériné par les chambres du Parlement

Déjà en son temps, le pass sanitaire avait nourri la polémique. Certains n’hésitaient pas à qualifier ce dispositif de « liberticide ». Destiné à remplacer le pass sanitaire, le pass vaccinal est encore plus sujet à la controverse. Ayant passé (non sans mal) l’examen de l’Assemblée nationale, celui-ci a finalement été validé par le Sénat.

Des tensions bien présentes

Partout dans le monde, la gestion de la pandémie de covid-19 a été discutée, saluée ou critiquée. En France, les détracteurs du gouvernement ont été particulièrement véhéments. Déjà farouchement hostiles au pass sanitaire, ces derniers ont été encore plus révoltés contre le pass vaccinal.

L’adoption du projet de loi visant à instaurer le pass vaccinal n’a pas été facile au niveau des deux assemblées. Car le texte de loi ne divise pas que la population, il a aussi opposé les parlementaires. Même ceux appartenant au même parti, en l’occurrence ceux du LR, ont eu des avis divergents sur le sujet.

Sécuriser l’emploi

Dans un contexte aussi incertain, il est important pour les travailleurs de sécuriser leur activité. Une fois cette loi promulguée, ceux qui n’ont pas de pass vaccinal vont avoir un accès restreint aux lieux de grandes fréquentations (les lieux de travail, en l’occurrence).

Devenir travailleur indépendant peut être la solution, mais à condition de recourir au portage salarial.

En fonction de la nature de ses missions, il peut travailler depuis son domicile, ou alors exercer en tant que consultant et ainsi être libre de choisir son lieu de travail.

Les sénateurs veulent prendre le temps de la réflexion

Pour en revenir au texte de loi, même si l’Assemblée nationale a déjà donné son aval, le Sénat a décidé d’y apporter quelques amendements de manière à parvenir à un compromis, d’autant plus que les points de discorde ont été nombreux.

Certains sénateurs ont même avoué avoir fait tout leur possible pour que le projet de pass vaccinal soit abandonné.

Pour justifier leur position, ceux-ci ont plaidé l’atteinte à la liberté d’autrui alors que l’efficacité des vaccins n’est pas encore formellement avérée.