La Sécurité sociale fête ses 76 ans : bilan

Après 18 mois de crise sanitaire, la Sécurité sociale a pu fêter ses 76 ans d’existence, le 4 octobre dernier. Ce fut l’occasion pour les représentants de ses différentes branches et pour le ministre de la Santé de dresser un bilan et d’évoquer la perspective d’évolution.

Olivier Véran a pour sa part parlé de la réactivité et de l’efficacité, dont l’organisme a fait preuve face aux problèmes engendrés par la pandémie, et insisté sur la nécessité d’anticiper les enjeux de demain.

Les mesures ont été adaptées au contexte de la crise

Afin de répondre aux défis imposés par la crise sanitaire, la Sécurité sociale a dû adapter les mesures d’accompagnement des Français,

A souligné Olivier Véran.

Parmi ces mesures figurent :

• le report exceptionnel des cotisations ;
• les aides exceptionnelles destinées aux ménages les plus fragilisés par la crise ;
• l’indemnisation des travailleurs salariés et non salariés obligés d’interrompre leurs activités durant cette période ;
• le versement d’aides exceptionnelles aux crèches et autres établissements d’accueil des jeunes enfants ;
• la réalisation des tests PCR gratuits jusqu’à la fin de l’été 2021.

Le ministre de la Santé n’a pas manqué de rappeler l’importance du rôle endossé par les agents de la Sécurité sociale durant la crise. Il a précisé que

Ces derniers sont les acteurs indispensables de la protection sociale dont jouissent les Français.

Perspective d’évolution du système

La modernisation des méthodes est incontournable en vue d’anticiper les enjeux de demain,

Souligne le ministre.

D’ailleurs, la crise a déjà enclenché la digitalisation du système, laquelle va s’accélérer à l’avenir en vue de simplifier les démarches des assurés et des agents.

En ce moment, le déficit de la Sécurité sociale est estimé à environ 72 milliards d’euros.

Il importe de ce fait de mener une réflexion sur la soutenabilité de la dette,

Préconise Olivier Véran.

• Ce mode de travail permet de bénéficier à la fois des avantages sociaux des salariés et de l’autonomie.
• D’autre part, le salarié porté n’a pas à se soucier de la gestion administrative et comptable de ses activités, ceci est du ressort de l’entreprise de portage.