Le 3ème Baromètre de la Fondation ITG, Travailler Autrement, réalisé par Taddeo et TNS Sofres, indique une hausse constante de la notoriété du portage salarial.

Sécurisé par l’ordonnance du 2 avril 2015, le portage salarial est aujourd’hui connu par 60 % des cadres sondés, tandis qu’ils n’étaient que 42 % à répondre positivement en 2013 et 53 % en 2014. Par ailleurs, le portage salarial gagne aussi en considération : 86 % des personnes interrogées perçoivent cette nouvelle forme d’emploi comme intéressante pour se mettre à son compte.

Vous pouvez retrouver ces statistiques et bien d’autres données issues de cette étude en téléchargeant le Baromètre de la Fondation ITG, Travailler autrement.

Cette vaste enquête réalisée auprès de 500 cadres du secteur privé âgés de 18 ans et plus, de toutes horizons livre 6 enseignements clés sur l’emploi des cadres et le portage salarial :

  • 88 % des cadres se disent satisfaits de leur travail
  • 66 % considèrent que l’autonomie et la responsabilité sont les critères les plus importants au travail
  • 92 % pensent que chacun connaîtra plusieurs reconversions et transitions durant sa vie professionnelle
  • 82 % ont une perception positive du travail indépendant
  • 60 % ont déjà entendu parler du portage salarial
  • 86 % estiment que le portage est une solution intéressante pour devenir indépendant

Dans une interview, Patrick levy-Waitz, président de la fondation ITG, Travailler Autrement a déclaré :

« Dans le contexte actuel, l’enjeu pour le marché du travail français sera de combiner le désir d’indépendance dans le travail et de sécurité, ce qui explique certainement l’intérêt croissant des cadres pour le portage salarial.  Ce Baromètre pointe le paradoxe français par excellence : les Français sont demandeurs de plus de liberté et d’autonomie, et ont une aversion au risque qui reste extrêmement importante. C’est la raison pour laquelle le portage salarial est l’une des formes d’emploi de demain, à condition qu’après la ratification de l’ordonnance, le marché se professionnalise encore et sache unir ses formes pour « l’imposer » dans le paysage économique français. »