C’est une tradition tous les ans. Pour beaucoup d’actifs, mai est le mois des ponts. L’année 2014 voyant les 1er , 8 et 29 mai être des jeudis, voilà que le week-end se prolonge sensiblement, que les ponts deviennent des « aqueducs » : pour l’ancien président Valéry Giscard d’Estain, chômer le 8 mai est « illogique », surtout dans un contexte de croissance atone1. Le manque à gagner2 s’évalue d’ailleurs à 0,19 point de PIB, soit près de 4 milliards d’euros. Qu’en penser ?

consultant freelance en portage salarial travaille pendant les ponts du mois de mai

Relativiser l’impact des « ponts » sur l’économie

C’est la précision de ces estimations qu’il faut d’abord relativiser, ainsi que nous y invite YahooFinance3, citant opportunément l’exemple de ce commercial qui prospecterait vainement une clientèle absente le 2 mai.

Ensuite et surtout, en relativiser l’impact car c’est précisément parce que la croissance est atone que ces jours chômés ont un impact limité sur le PIB. Le raison est simple, et tient à ce que c’est la faiblesse de la demande qui fragilise l’économie, en sorte qu’une offre ponctuellement amoindrie ne lui est que très peu préjudiciable.

En effet, pour l’INSEE4, « au total, l’effet du calendrier sur la croissance en 2014 serait très légèrement négatif, de l’ordre de -0,01 point ».

Relativiser l’impact enfin parce que les ponts profitent de façon non négligeable au secteur du tourisme5, ainsi que s’en fait l’écho la presse régionale6.

La France n’est d’ailleurs pas singulière sur ce registre. D’un côté certains pays suppriment des jours fériés (Portugal7, Royaume-Uni, Pays-Bas) ; de l’autre, on en trouve qui, lorsque les jours fériés coïncident avec un dimanche par exemple, le jour ouvré qui suit est chômé (Japon8).

La question sous-jacente à ces jours n’est donc pas celle de leur impact sur une économie en crise que celle de la conciliation vie privée / vieprofessionnelle. Et elle se pose de plusieurs manières.

La question sous-jacente de la conciliation vie privée / vie professionnelle

L’alternance repos / travail nous invite en effet à repenser notre rapport à l’emploi. Car le repos s’entend aussi de l’absence de temps de trajet domicile-travail dont il nous est dit vendredi9 qu’il pesait « fortement sur le niveau de satisfaction globale des cadres » puisque « ceux qui ont un temps de trajet quotidien supérieur à deux heures sont 36 % à se dire insatisfaits de leurs bureaux, soit 12 points de plus que la moyenne des cadres ». Il y a en outre une spécificité féminine puisque les femmes sont « 78% à considérer que le temps de trajet est très important » alors que 65% des hommes le pensent, par où l’on voit l’acuité avec laquelle la question de la conciliation « vie professionnelle et vie personnelle » se pose.

Les entreprises sont de plus nombreuses à avoir pris conscience de l’importance de ménager la vie privée de leurs collaborateurs, dans un contexte où, comme le remarque une journaliste du Monde, l’on voit se développer « des couples à deux carrières », une «  présence massive des femmes sur le marché du travail » ou encore une « augmentation du nombre de familles monoparentales et de jeunes parents10 ».

La capacité à mieux gérer l’imprévu est donc devenu déterminante dans l’attractivité que revêtent certaines formes d’emploi, et c’est notamment le cas du portage salarial.

Organiser librement son temps de travail avec le portage salarial

Le portage salarial, c’est le choix :

  • d’une organisation libre de son travail : c’est au porté de définir son amplitude horaire tout comme les jours où il travaille. Il lui est donc loisible de ne travailler qu’à partir de 14h du lundi ou vendredi, ou de travailler le dimanche mais pas le mardi. Dit autrement, la notion même de « ponts » perd son sens : le porté est architecte de son propre rythme de travail !
  • de l’absence de contraintes notamment administratives : c’est en effet ITG qui se charge du traitement, administratif, juridique, fiscal et comptable lié à l’activité d’indépendant ou de freelance. Cela représente donc un gain de temps non négligeable ;
  • d’autonomie fonctionnelle : l’autonomie s’entend tant dans la définition que dans l’accomplissement de sa mission vis-à-vis de la société cliente ;

 

Pour peu donc que l’on évite le top 10 del’anti-productivité, il permet d’envisager sereinement de nouveaux projets sans perdre en efficacité. ITG compte plus de 3000 consultants actifs. Et pourquoi pas vous ?