Londres, Toronto et San Francisco font partie des villes les plus prisées par les consultants français qui travaillent à l’étranger. Pour réussir leur mission internationale, ces professionnels doivent détenir au moins un Master et justifier d’une expérience réussie. Ils peuvent exercer sous le statut d’employé, d’auto-entrepreneur ou de salarié porté.

Quel que soit le domaine de compétences exercé, le métier de consultant demande une grande capacité d’adaptation. Le professionnel doit, pour chaque mission, intégrer une équipe et un nouveau cadre de travail. Il peut s’occuper de plusieurs projets en parallèle et gérer son propre portefeuille client.

Une telle aptitude doit être doublée pour devenir un consultant international. L’enjeu n’est pas seulement de changer d’entreprise, mais aussi de quitter l’Hexagone et de s’adapter à un autre pays. Le professionnel explore alors de nouveaux horizons pour faire évoluer sa carrière. Voici les destinations préférées des consultants internationaux ainsi que les conditions de travail qui les attendent.

Les villes prisées pour le consultant international

Pour travailler à l’étranger, le dynamisme du monde des affaires dans le pays d’accueil est déterminant pour réussir professionnellement. Le choix des Français qui décident de s’expatrier porte généralement sur l’une de ces destinations :

  • Londres ou Stockholm pour rester en Europe ;
  • New-York pour faire place à l’innovation ;
  • San Francisco, toujours à l’États-Unis en Californie, pour être à proximité de la technopole de la Silicon Valley ;
  • Toronto au Canada pour intégrer ce pôle financier international ;
  • Sydney en Australie pour bénéficier du développement rapide de leur économie ;
  • Singapour pour ceux qui préfèrent saisir des opportunités en Asie.

 

La présence de commodités dans ces villes fait aussi partie des facteurs décisifs. En effet, les consultants privilégient ces endroits parce qu’il y fait bon vivre.

Quelle formation pour un consultant international ?

Un consultant international doit maîtriser le domaine qu’il exerce. En effet, les missions qui lui seront confiées demandent une expertise poussée. La concurrence avec les autres résidents peut également être rude.

Il faut par conséquent parsuivre des études avancées avec un niveau minimum de Master. Les 4 ou 5 années d’études après le Bac permettent d’acquérir les qualifications requises à l’exercice du métier. Ces compétences doivent aussi être appuyées par une solide expérience. Les clients étrangers recherchent non seulement les acquis théoriques, mais aussi les aptitudes sur terrain.

Pour devenir consultant international, le professionnel doit apprendre des langues étrangères. En plus du jargon professionnel, le langage courant lui sera aussi indispensable au quotidien.

Quel statut juridique pour un consultant international ?

Un consultant international peut exercer en tant qu’indépendant. Devenir freelance lui permet de rester rattaché au droit français quant aux formalités de travail. Il doit alors choisir un statut juridique et entreprendre les démarches administratives y afférentes. D’ordinaire, un consultant international à son compte opte pour le statut de :

  • Micro-entreprise ;
  • Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
  • Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).

Un consultant français peut également porter le statut de salarié. C’est le cas lorsqu’il appartient à un groupe international avec des succursales ou les filiales à l’étranger. Le professionnel peut alors se rendre dans d’autres pays pour réaliser des missions de courte ou de longue durée.

Quel est le salaire d’un consultant international ?

Plusieurs travailleurs français se ruent vers la consultance internationale pour l’attractivité du salaire. En moyenne, le gain équivaut au moins à leur salaire en restant dans l’Hexagone. Le coût de la vie dans le pays d’accueil peut pourtant être inférieur à celui de la France.

Un consultant international touche un salaire annuel minimum de 50 000 euros. Les plus experts peuvent gagner jusqu’à 80 000 euros. Ces chiffres varient en fonction de l’aptitude du professionnel à convaincre et à négocier avec les clients. Il est d’ailleurs possible de rester plusieurs mois sans trouver de missions. Aussi, d’autres paramètres comme le niveau d’expertise demandée et la durée du contrat influencent la rémunération.

Pourquoi choisir le portage salarial pour le consultant international ?

Intégrer une société de portage salarial se présente comme une alternative avantageuse pour un consultant international. Le statut de salarié porté lui permet de bénéficier d’une couverture sociale complète. Le professionnel reste alors affilié au régime de la Sécurité sociale en France même en travaillant à l’étranger.

Aussi, c’est la société de portage salarial qui gère tous les aspects administratifs et des obligations comptables. Elle fournit un accompagnement de qualité pour soutenir la réussite du consultant :

  • Assistance juridique ;
  • Réseau professionnel élargi ;
  • Formations ;
  • Offre de missions ;
  • Plan d’épargne, etc.

Pour prévenir les risques liés à l’activité des portés, la société de portage salarial souscrit une assurance responsabilité civile professionnelle. Le consultant international est ainsi couvert lorsqu’il est en mission.