L’année 2025 s’annonce porteuse d’espoir pour le pouvoir d’achat des français. Selon une récente étude de Willis Towers Watson, les salaires devraient connaître une hausse supérieure au taux d’inflation. Dans un contexte économique complexe, cette dynamique pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation du marché du travail et le soutien à la consommation des ménages.
Vers un équilibre entre salaires et inflation
Les prévisions pour 2025 annoncent une hausse des salaires de 3,6 %, un rythme légèrement inférieur à celui enregistré en 2024, mais demeurant supérieur au taux d’inflation prévu. Cette progression, bien que plus modérée par rapport aux années précédentes, est particulièrement significative dans un environnement où l’évolution des prix a souvent érodé le pouvoir d’achat. En effet, la tendance observée en 2023, avec une majoration de 4,4 %, se poursuit et illustre un changement notable dans la gestion des rémunérations par les entreprises.
Le régime du portage salarial propose un mode de rétribution variable en fonction de l’activité réalisée. Le salaire du porté est calculé sur la base de son chiffre d’affaires, après déduction des frais de gestion de la société de portage et des cotisations sociales.
Les avantages de ce modèle résident notamment dans la personnalisation de la rémunération et dans la protection sociale dont bénéficie le consultant, équivalente à celle d’un salarié en CDI. Cependant, il est important de souligner que le revenu est directement lié à l’activité professionnelle et peut donc fluctuer d’un mois à l’autre.
Renforcement de l’attractivité et de la fidélisation des talents
Les récentes données de WTW révèlent une tendance marquée par l’amélioration des politiques de rémunération au sein des entreprises. En effet, 4 organisations sur 5 ont procédé à des revalorisations salariales au cours du premier semestre 2024, témoignant d’une prise de conscience accrue de l’importance de la rétention des talents et de la motivation des équipes dans un contexte concurrentiel.
Cette dynamique positive est toutefois tempérée par une conjoncture économique incertaine. L’explosion des coûts de production, associée à des résultats financiers mitigés dans certains secteurs, a incité de nombreuses entreprises à limiter l’ampleur des augmentations par rapport à l’année précédente.
Pour les employeurs, le défi consiste à trouver l’équilibre entre la nécessité de contenir les coûts et celle d’offrir des rémunérations compétitives pour attirer les meilleurs profils. Une approche qui exige des politiques RH innovantes et adaptées aux enjeux du marché du travail.
Une conjoncture économique en évolution
Les perspectives d’évolution salariale pour l’année 2025 s’inscrivent dans un contexte économique caractérisé par une croissance timide. En effet, comme le souligne l’Insee,
Le produit intérieur brut n’a progressé que de 0,3 % au deuxième trimestre 2024.
Cette croissance atone, tirée principalement par une amélioration conjoncturelle du commerce extérieur et par une reprise modérée des investissements des entreprises, contraste avec une consommation des ménages qui demeure stagnante.
En définitive, les entreprises et le gouvernement doivent veiller à ce que les augmentations de salaire ne se fassent pas au détriment de la compétitivité et de la stabilité des prix.