Avec un nombre grandissant d’experts formés dans divers domaines, comme la finance, le high-tech, l’économie verte… la proportion de profils percevant des salaires considérés comme élevés ne cesse de croître. Ainsi, 10 % des Français touchent aujourd’hui un revenu mensuel supérieur ou égal à 5 000 euros. Si pour beaucoup d’entre eux, se constituer une épargne semble évident, ce n’est pourtant pas toujours le cas. Conseils pour mieux épargner avec une telle rémunération.

Établir un budget clair pour l’épargne

Un salaire confortable permet plus facilement de dégager une somme dédiée à l’épargne. Cependant, l’inflation peut déprécier sa valeur si aucune attention particulière n’y est accordée. Pour fructifier et sécuriser une partie des ressources, il faudra définir un montant chaque mois et s’y tenir rigoureusement.

Pour les travailleurs indépendants dont les revenus fluctuent, il est intéressant de faire une simulation de portage salarial afin de déterminer la capacité d’épargne en équivalent de rémunération fixe.

Afin de simplifier le calcul de la somme à épargner, il suffit d’appliquer la règle du 50/30/20, c’est-à-dire 50 % de la rémunération dédiés aux charges, 30 % consacrés aux dépenses optionnelles (loisirs, vacances, œuvres sociales…) et 20 % de placement à long terme. Cela correspond à une épargne mensuelle de 1 000 euros pour un salaire net de 5 000 euros mensuels.

Diversifier les supports de placement

Dans un premier temps, il convient de placer ses épargnes sur des supports mobilisables à tout moment (livrets, assurance-vie…). Lorsque le capital épargné atteint une limite raisonnable, il faut envisager d’investir sur des supports plus rémunérateurs.

En plus d’alimenter les supports à long terme, comme le PER, il est conseillé de diversifier le portefeuille d’investissement. Le choix des supports dépendra du profil de l’épargnant.

L’investissement le plus stable demeure l’immobilier qu’il est possible d’acquérir par l’intermédiaire des SCPI. Ainsi, il ne sera pas nécessaire de consacrer des ressources à la gestion des biens, tout en bénéficiant du reversement des dividendes.

Plus rémunératrices, mais aussi plus risquées, les actions accessibles en ouvrant un compte-titre ou via une société d’investissement sont également envisageables. Une excellente connaissance du marché est alors requise pour minimiser le risque de perte de capitaux, ce qui ruinerait l’effort d’épargne.