L’index de l’égalité professionnelle auquel sont soumises toutes les entreprises de plus de 50 salariés depuis mars 2020 a permis de constater qu’il existe encore un écart important entre les rémunérations des hommes et des femmes.

Le score moyen obtenu cette année par les entreprises concernées ne reflète pas la réalité, et montre les limites de cet outil selon le HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes), raison pour laquelle le gouvernement a décidé de mettre en place un nouvel index plus efficace et en phase avec la directive européenne d’ici 2025.

Des sanctions financières pour les entreprises avec une note inférieure à 75/100

La loi prévoit des sanctions financières pour les entreprises qui ne publient pas leur index ou qui ont obtenu une note inférieure à 75 sur 100. Et des mesures de corrections sont notifiées à ces dernières pour qu’elles procèdent à des régularisations.

Pour 2024, seuls 2 % des sociétés concernées ont obtenu 100 points. Cela veut dire que l’égalité entre les hommes et les femmes au travail est encore loin d’être atteinte, en particulier en matière de rémunérations.

À noter que le score d’une entreprise au titre de l’index d’égalité professionnelle est établi sur la base de plusieurs éléments, dont l’écart des rémunérations entre les hommes et les femmes, la parité parmi les 10 plus hauts salaires, la différence des taux d’augmentation individuelle (hors promotion), l’écart de promotions, et le nombre de salariés ayant reçu une augmentation au retour d’un congé maternité.

Toutefois,

L’efficacité de l’index actuel est remise en question en raison du nombre très limité des entreprises concernées (1 % des sociétés en France), et de la non-intégration de la sous-valorisation des métiers féminisés.

Ainsi, un nouvel index sera mis en place d’ici l’année prochaine, laquelle devrait permettre de mieux identifier et résoudre les inégalités professionnelles.

Le portage salarial afin d’améliorer ses revenus

Les femmes victimes d’inégalités professionnelles peuvent améliorer leurs revenus en travaillant pour leur propre compte.

En optant pour le portage salarial, elles ne sont pas contraintes de passer par la création d’une microentreprise et peuvent démarrer immédiatement leur activité après la signature d’un contrat de travail avec une société de portage.

Ce statut permet de rester autonome et de définir soi-même les prix de ses prestations. Les rémunérations sont ensuite transformées en salaires mensuels nets, dont le montant peut être estimé via notre outil de simulation de salaire en portage salarial. Le calcul s’effectue sur la base du TJM et de la durée de la mission.