Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, le sport s’impose de plus en plus comme un vecteur de bien-être et de performance dans le monde du travail. Dans une société où la sédentarité en milieu professionnel est pointée du doigt comme un risque majeur pour la santé des employés, la pratique régulière d’une activité physique est reconnue pour ses bienfaits sur la santé et le moral, mais également pour son impact positif sur la productivité et la cohésion au sein des entreprises.

Le sport en entreprise, un levier de performance

D’après le baromètre 2023 du sport en entreprise réalisé par Harmonie Mutuelle, 91 % des salariés croient en l’influence positive du sport sur leur bien-être. De plus, le sport en entreprise est un puissant réducteur de stress pour 85 % des personnes interrogées, et renforce la cohésion d’équipe pour 82 % d’entre eux. Ces chiffres révèlent une prise de conscience généralisée des bienfaits associés à la pratique du sport, qui va au-delà de la simple amélioration de la condition physique pour toucher à des aspects sociaux et professionnels essentiels.

Néanmoins, il existe un décalage notable entre la reconnaissance des vertus du sport et la mise en place effective de programmes sportifs en entreprise. Seuls 20 % des sociétés proposent des activités sportives dans un cadre professionnel, alors que les attentes des employés sont élevées. Les entreprises sont donc confrontées au défi de combler cet écart en créant des conditions propices à l’exercice physique, ce qui, en retour, pourrait améliorer leur attractivité et leur performance globale.

Le sport, la grande cause 2024

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 représentent une opportunité sans précédent pour ancrer la culture sportive au sein des entreprises. Le ministère des Sports français a établi des objectifs clairs : passer de 13 % à 24 % d’entreprises offrant des installations sportives d’ici à 2024.

Grande cause nationale pour cette année, le développement de l’activité physique et sportive est un sujet dont les employeurs ont tout intérêt à s’emparer, estiment les députés. Ils voient dans la hausse de cette pratique au travail un « enjeu de santé publique majeur » pour contrer « l’augmentation des troubles musculo-squelettiques » et « l’accroissement de la sédentarité ».

Face à cette situation, les députés Karl Olive et Claudia Rouaux proposent des mesures concrètes pour encourager la pratique sportive dans le cadre professionnel. Ils suggèrent notamment l’introduction d’un « titre sport », une initiative calquée sur le modèle des tickets restaurant, qui permettrait aux salariés d’utiliser une carte financée par leur employeur pour renouveler leur adhésion à une salle de sport ou payer leur accès à la piscine.

Solution adaptative en réponse aux nouveaux besoins des entreprises et des salariés, le portage salarial consiste à confier la gestion administrative d’un indépendant à une société de portage. Cette forme d’emploi garantit la flexibilité et la sécurité du salarié porté tout en préservant son autonomie et se révèle un véritable atout pour les entreprises souhaitant promouvoir le sport en interne sans alourdir leur structure administrative.

En effet, dans le cadre du portage salarial, les entreprises peuvent facilement intégrer des professionnels du sport pour animer des ateliers ou des séances de coaching sur mesure, répondant ainsi aux attentes spécifiques des salariés. Le modèle offre également une réponse agile aux employés désirant allier pratique sportive et engagements professionnels, car il leur confère la liberté de gérer leur emploi du temps tout en bénéficiant des avantages liés au statut de salarié.

Le sport en entreprise n’est plus une option, mais une nécessité pour assurer un environnement de travail sain et dynamique. Les avantages, comme l’amélioration du bien-être, la réduction du stress et le renforcement de la cohésion d’équipe, sont clairement identifiés par les salariés et doivent être pris en compte par les dirigeants. L’intégration du portage salarial dans ce contexte offre une structure flexible et moderne pour répondre à ces besoins. En adoptant ces nouvelles approches, les entreprises ne se positionnent pas uniquement comme des lieux de travail, mais aussi comme des espaces de vie contribuant pleinement au bien-être de leurs collaborateurs. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 pourraient être le catalyseur de ce changement, incitant les entreprises à franchir le pas vers une culture d’entreprise plus inclusive, où le sport et le bien-être sont intrinsèquement liés à la performance et au succès organisationnels.