DL Software continue de se renforcer dans le secteur de l’immobilier

Pour son expansion, l’entreprise DL Software a adopté comme stratégie d’accumuler le plus grand nombre de filiales. Et sa dernière acquisition confirme son attrait particulier pour le secteur de l’immobilier. En effet, 40 % de ses filiales œuvrent désormais dans la pierre. Le rachat de la start-up Casap, spécialisée dans les agendas professionnels, étant officiellement acté.

DL Software confirme son intérêt pour les métiers de l’immobilier

En principe, l’éditeur de logiciels métiers ne se limite pas à un seul secteur d’activités et développe des solutions pour toutes les professions.

Difficile, néanmoins, de ne pas constater l’attrait certain du groupe DL Software pour les métiers de l’immobilier. Sa dernière acquisition ne fait que le confirmer.

En effet, le groupe a décidé d’attirer dans son escarcelle la start-up Casap, une jeune pousse œuvrant dans l’immobilier et plus particulièrement dans le développement d’un agenda spécialement conçu pour les agents immobiliers.

Avec ce rachat, DL Software totalise désormais vingt filiales et huit d’entre elles appartiennent au secteur de l’immobilier.

Chaque année depuis 2020, le groupe n’a cessé d’enrichir son portefeuille d’activités via de nouvelles acquisitions. La tendance a commencé avec Wipimo et s’est poursuivie avec Jestimo en 2021 et donc Casap cette année.

Outre les trois entreprises citées précédemment, les autres filiales du groupe œuvrant dans la pierre sont AC3, Gercop, Crypto, Egide Informatique et Progetis.

Le portage salarial est venu au secours de l’immobilier

À la base, l’immobilier et le portage salarial ne présentaient qu’une très faible compatibilité. Mais la situation a évolué au fil du temps.

Avec la règlementation qui n’a eu de cesse de subir des réformes, le portage salarial immobilier est devenu une pratique de plus en plus courante.

Il fut un temps où le marché de l’immobilier était dans l’impasse. En ce temps-là, c’est-à-dire au milieu des années 2000, les agents commerciaux ne pouvaient plus recevoir la carte « T », le sésame pour pouvoir effectuer des transactions immobilières.

Les professionnels du secteur ont alors fait appel au portage salarial et même quand la situation était rentrée dans l’ordre (délivrance de la carte « T » de nouveau possible), le recours aux salariés portés pour les transactions est resté dans les mœurs.