Les règles sanitaires pour les salariés depuis le 30 août

À l’inverse de l’outremer, où la situation sanitaire reste tendue, la pression sur l’hôpital causée par la pandémie est stable dans l’Hexagone depuis quelques jours. En parallèle, la campagne de rappel pour la troisième dose du vaccin anti-Covid débute. Dans ce contexte, les règles applicables aux entreprises sont fixées : alors que le pass sanitaire devient obligatoire pour certaines, les autres sont plus libres dans leur organisation du travail.

 Des règles différentes pour les salariés selon leur secteur d’activité

Depuis le lundi 30 août 2021, les salariés en contact avec les clients ont l’obligation de présenter un pass sanitaire. C’est le cas dans les bars et restaurants, les salles de sport et de cinéma, les parcs d’attractions, les musées, les zoos, certains centres commerciaux, les trains grandes lignes, les cars et avions interrégionaux, etc. Le non-respect de cette règle peut entraîner une suspension du contrat de travail. Le gouvernement a cependant autorisé une semaine de transition.

En revanche, l’État n’impose plus de nombre minimal de journées de télétravail dans les entreprises, assouplissant ainsi les dispositions prises le 9 juin dernier. Il répond ainsi à une requête des partenaires sociaux de redonner la main aux employeurs sur ce point précis de leur organisation. Les organisations syndicales ont plébiscité des accords négociés dans les branches et les entreprises.

Dans cette optique, un nouveau protocole est mis en place afin de permettre aux dirigeants, en partenariat avec les représentants du personnel, de trouver la formule qui convient à leur métier et à leur mode de fonctionnement.

 Pas de contraintes organisationnelles pour les indépendants

Les contraintes sanitaires sont moindres pour les freelances, qui ont la possibilité de choisir leur lieu de travail : à leur domicile, dans les locaux du client, ou dans un tiers-lieux comme un espace de coworking. La liberté est d’ailleurs l’une des principales motivations des centaines de milliers de Français qui se sont mis à leur compte depuis le début de la pandémie, par choix ou en raison de la perte de leur emploi.

Pour bénéficier d’une bonne protection sociale, qui leur a cruellement fait défaut pendant la crise, bon nombre d’indépendants choisissent le portage salarial.

  • Le statut de « salarié porté » leur donne en effet droit à l’assurance maladie, à une complémentaire santé collective, aux allocations chômage et cotisations retraite.
  • Pour autant, ils conservent leur totale autonomie, aussi bien dans leur organisation personnelle que dans le choix de leurs missions.