Devenir consultant en portage salarial aux Antilles

Malgré les bouleversements dus à crise sanitaire, le marché de l’emploi aux Antilles résiste et a même affiché une dynamique encourageante, notamment dans le secteur privé. Néanmoins, les emplois restent précaires, avec un essor de l’intérim. Dans ce contexte, de nombreux actifs optent pour le portage salarial, qui leur permet d’exercer une activité indépendante sans avoir à se préoccuper de sa gestion administrative et en bénéficiant d’une protection sociale identique à celle des salariés classiques.

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      L’état du marché de l’emploi aux Antilles

      Les secteurs qui n’ont pas pu mettre le télétravail en place en raison de la nature même de leur activité ont été les plus sévèrement impactés par la crise sanitaire. C’est le cas du tourisme, du BTP, mais aussi des métiers de bouche. Après un temps d’adaptation et d’importants changements pour les entreprises, l’économie est toutefois parvenue à se redresser en 2021, à la faveur de la levée des restrictions.

      Aux Antilles aussi, l’heure est à la relance. En matière d’emploi, une augmentation de 3,2 % de l’emploi salarié est observée d’une année à l’autre. Il reste que ce rebond concerne principalement les contrats de courte durée. En effet, le nombre d’offres de 6 mois et plus recule de plus de 26 % quand en parallèle, l’intérim progresse de 23 % sur un an. Par ailleurs, Pôle Emploi, les licenciements économiques sont en hausse de 10 % au dernier trimestre 2021 par rapport à la même période un an plus tôt.

      La situation pousse de nombreuses personnes à devenir indépendantes et/ou à multiplier les emplois, d’autant qu’aux Antilles, le temps de travail en CDI est limité à 35 heures. Une telle organisation favorise la multi activité, sous différents statuts : salarié, autoentreprise, société, mais aussi le portage salarial.

      Travailler en portage salarial aux Antilles

      Comme en France métropolitaine, le portage salarial a le vent en poupe aux Antilles depuis quelques années. La transformation numérique et l’habitude du télétravail ont largement contribué à son succès.

      Pour rappel, il s’agit d’une relation contractuelle tripartite. Un salarié porté est lié à une société de portage salarial par un contrat de travail (CDI ou CDD), mais sans que ce contrat génère un lien de subordination. Il effectue une prestation demandée par une entreprise cliente, prestation dont la société de portage gère l’aspect administratif.

      Pour le travailleur indépendant, cette formule hybride entre entrepreneuriat et salariat présente de nombreux avantages.

      La plupart des entreprises de portage salarial proposent aujourd’hui un parcours entièrement dématérialisé, depuis la création d’un compte par le futur collaborateur porté jusqu’à la signature d’un contrat.

      De nombreux profils d’actifs, des seniors aux plus jeunes, hommes et femmes, se tournent vers le portage salarial :

      • les professionnels en reprise d’études, en quête d’autonomie et d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, ou désireux de valoriser leurs compétences en dehors de leur emploi actuel ;
      • les demandeurs d’emploi, pour des missions ponctuelles afin de se réinsérer sur le marché ;
      • les retraités désireux de rester occupés et/ou qui recherchent une source de revenus en complément de leur pension ;
      • les entrepreneurs qui souhaitent tester leur projet en condition réelle et le valider avant de créer leur propre structure ;
      • les jeunes diplômés en quête d’une première expérience professionnelle ;
      • les actifs travaillant en temps partagé, afin de réunir leurs activités auprès d’un employeur unique.

      Aux Antilles, des métiers très variés sont exercés en portage salarial : l’informatique et le numérique, l’ingénierie, l’artisanat, l’immobilier, la communication, les médias, le développement commercial, la maîtrise d’ouvrage. D’autres métiers s’y prêtent également : le bien-être, le conseil, les services aux entreprises. En revanche, les professions réglementées, les services à la personne et la vente de biens ne sont pas compatibles avec ce système.