Adopter une carrière professionnelle inadaptée à son profil peut produire différents inconvénients pour l’employé. Cette mauvaise décision pourrait notamment l’empêcher de s’accomplir ou de mener sa tâche ou mission avec motivation. Afin d’éviter de telles situations, il peut se révéler utile de bien se connaître soi-même avant de choisir son métier.

Dans le monde du travail, une grande question se pose fréquemment à l’obtention d’un diplôme ou lors d’une reconversion professionnelle. Nombreux sont ceux qui se demandent : quel métier pour moi ? Beaucoup voient la recherche de la carrière ajustée pour soi comme un défi à relever dans un domaine inconnu. Et ce, en étant équipé de connaissances et de compétences spécifiques comme bagages.

Relativement à cette perception, poursuivre une voie empruntée peut devenir plus difficile à mesure que les obstacles apparaissent. C’est la raison pour laquelle un choix de métier doit être pris de la manière la plus raisonnée possible. Dans cette optique, les informations ci-dessous pourraient s’avérer utiles.

Comment savoir quel métier est fait pour soi ?

Pour voir si un métier convient à soi, recueillir suffisamment de renseignements sur le travail et soi-même semble nécessaire. La collecte doit se faire comme si l’on est déjà résolu à en sélectionner un. Ceci de manière à pouvoir jauger s’il remplit les critères que l’on découvrira plus bas.

Ainsi, l’intéressé doit évaluer si les relations professionnelles découlant du travail lui offrent du plaisir. De même, il lui appartient également de déterminer s’il se trouve dans la capacité de :

  • Se développer facilement dans ses interactions ;
  • Régler les différends qui pourraient apparaître ;
  • Émettre ses opinions et ses besoins ;
  • S’affirmer aisément en l’absence de jeux de pouvoir.

Le travailleur est aussi appelé à estimer le niveau d’agrément éprouvé selon le type de lien entretenu avec ses interlocuteurs. Et ce, sans considération de leurs classes professionnelles, sociales, etc. Pour information, l’équipe compte parmi les éléments qui influencent l’épanouissement au travail, au-delà des privilèges sociaux, de la rémunération, etc.

Pour trouver sa voie, il est aussi indispensable de savoir dans quelles conditions de travail s’identifie-t-on le plus :

  • Manuel ou intellectuel ? ;
  • À quel échelon de responsabilité ? ;
  • Dans quel statut ? (dirigeant de société, intérimaire, indépendant, salarié…) ;
  • Dans quels horaires ? (horaires de bureau, matins, soirs, week-ends…) ;
  • Seul ou en groupe ?
  • En extérieur ou en intérieur ;
  • Etc.

Les réponses à ces interrogations donneront des idées de métier ou de domaine d’activité dans lequel s’engager. Certainement, cette enquête sur soi-même doit obligatoirement être réalisée avec une complète franchise. Les résultats peuvent être compromis en cas de mensonge. Surestimer ou diminuer ses traits de caractère, ses envies ou ses compétences peuvent défavoriser l’intéressé dans sa recherche.

Dans le même temps, il faut aussi porter un regard sur le contenu du métier. Il convient en d’autres termes de s’assurer à ce que les missions et fonctions relatives à la profession :

  • Permettent au candidat d’exploiter ses atouts naturels ;
  • Lui sont attrayantes, avantageuses, stimulantes ;
  • Concordent avec ses besoins ;
  • Lui apporte de la satisfaction.

Ensuite, il est conseillé à l’employé de déterminer s’il trouve du sens au travail. Ce qui implique que ce dernier lui permet de :

  • Participer à une entreprise portant sur une affaire à laquelle il tient. Peu importe la nature de cette participation, tant qu’elle alimente une sensation fondamentale. Celle d’arriver à l’accomplissement et à la réalisation de soi grâce à cette contribution ;
  • Développer un sentiment d’utilité.

En outre, un autre critère à vérifier repose sur l’intérêt. Ce dernier ne doit pas se cantonner à un choix bien réfléchi ou poussé par des raisons pécuniaires. Un métier bien payé, c’est agréable. Cependant, d’autres paramètres jouent aussi dans l’atteinte de l’épanouissement. Pour convenir au travailleur, la profession doit suffisamment être à l’origine d’un intérêt qui apportera énergie, motivation et envie.

De nombreuses autres solutions sont également possibles pour permettre à chacun de trouver une activité qui concorde avec son profil. C’est notamment le cas de l’utilisation de divers outils comme :

  • Les fiches de carrière ;
  • Les bilans de compétences ;
  • Les tests d’orientation.

Dans la recherche de la bonne orientation professionnelle, le test métier procure une réelle valeur ajoutée. Celui-ci passe par l’immersion dans la branche d’activité convoitée, ou bien par la conduite d’enquêtes auprès de professionnels. Il doit fournir à son auteur les réponses aux interrogations clés sur son futur travail, qui touchent :

  • À l’environnement dans lequel celui-ci s’exerce ;
  • Aux exigences à remplir pour y accéder.

Pour indication, l’on peut également réaliser le sondage auprès de proches (membres de la famille, amis…).

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Il est difficile de choisir un métier et de s’y aventurer sans prendre de risques. Le portage salarial permet de réaliser ce nouveau tournant sans prendre de risques.

En effet, le portage salarial permet aux consultants indépendants de se réorienter ou au contraire de renforcer leurs compétences dans un métier en leur permettant d’allier la liberté d’indépendance et la sécurité du salariat.