Le journaliste peut exercer son métier sous différents statuts en fonction de son ancienneté. Simple, flexible, le portage salarial gagne du terrain auprès des professionnels désireux de travailler en freelance. À mi-chemin entre entrepreneur individuel et salarié, les journalistes qui choisissent cette forme d’emploi bénéficient de multiples avantages de cette forme d’emploi.

Le métier de journaliste

Le journaliste peut travailler pour différents clients : une société de presse traditionnelle ou en ligne (journal, magazine, radio, télévision). Certains médias sont généralistes, d’autres sont consacrés à un domaine spécifique. Le journaliste peut ainsi s’orienter vers une ou plusieurs spécialités : voyage, cuisine, mode, économie, politique, guerre, politique, justice, culture, people, IT…

Il peut être reporter de terrain, rédacteur web, pigiste indépendant, correspondant permanent à l’étranger, présentateur à la radio ou la télévision, etc. La différence entre le pigiste et le journaliste indépendant est que le premier est salarié par une structure qui le rémunère à la tâche, tandis que le freelance ne dépend d’aucun employeur.

Dans tous les cas, la mission du journaliste consiste à :

  • trouver des sujets ;
  • recueillir des informations ;
  • les analyser et vérifier leur véracité ;
  • les compléter avec des interviews… ;
  • définir les meilleurs angles pour traiter l’article ou le contenu à communiquer ;
  • transmettre les informations au public de manière claire afin qu’elles soient compréhensibles pour le plus grand nombre.

En fonction du média pour lequel il produit des contenus et de sa spécialité, le journaliste a besoin de différentes compétences et qualités. En outre, bien qu’étant indépendant, le journaliste doit respecter la ligne éditoriale de chaque média, ce qui exige une grande capacité d’adaptation et une bonne organisation personnelle afin d’honorer les deadlines convenus. L’avantage est qu’il est libre d’aménager ses horaires suivant ses préférences et ses propres impératifs.

Pourquoi travailler en portage salarial journaliste ?

Face aux difficultés que rencontre le secteur de la presse, de nombreux médias optent pour des formes de contractualisation plus flexibles que le statut de journaliste pigiste. Ainsi, le portage salarial gagne du terrain, d’autant que les travailleurs indépendants apprécient ce régime plus sécuritaire, en plein essor depuis le début de la pandémie, bien que sa première apparition remonte aux années 80. Bon nombre de journalistes y recourent en complément d’un emploi salarié, par exemple en qualité de formateurs, ou en tant que pilote d’un projet de communication, etc.

En devenant salarié porté, le journaliste jouit des mêmes droits sociaux qu’un salarié : assurance maladie, prévoyance, mutuelle santé, congés payés, retraite, assurance chômage, formation professionnelle. Le système d’avance sur honoraires mis en place par les sociétés de portage lui permet de percevoir chaque mois le salaire minimum imposé par la convention collective, et formalisé par un bulletin de paie. La société garantit ce paiement mensuel, indépendamment du règlement des factures de prestations par les clients.

De plus, son mode de fonctionnement est simple et rapide et répond aux besoins de flexibilité du métier de journaliste.

Ce dernier décroche une mission auprès d’un média, d’un journal, d’un magazine, d’un site internet. Il négocie les modalités de réalisation de la prestation, ainsi que le tarif. Il signe une convention et un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée avec la société de portage en fonction de la durée et de la récurrence de la mission.

Cette dernière établit un contrat commercial avec le client, en reprenant les détails convenus entre celui-ci et le journaliste. À la fin de la mission, elle facture les prestations et encaisse le paiement correspondant. Elle déduit ensuite ses frais de gestion et les cotisations et contributions sociales obligatoires, puis verse la différence à son collaborateur porté sous forme de salaire. Certains frais professionnels (achat de matériel, abonnement téléphonique et internet…) peuvent par ailleurs être remboursés par la société de portage en plus des frais de mission pris en charge par le client (forfait kilométrique, hébergement, restauration).

Le journaliste garde le contrôle sur la relation avec les clients, qu’il choisit et démarche lui-même. Il est également totalement libre dans la fixation de ses tarifs en fonction de son expertise, de la rareté de ses compétences, de l’ampleur et de l’urgence de la mission.