Intermittent est le nom couramment donné aux techniciens et acteurs du spectacle. Ce métier est de plus en plus encadré par la loi au fil des années. Pour bénéficier des droits d’un salarié, ces artistes doivent remplir différentes conditions. Il faut, entre autres, justifier d’heures de travail déterminées auprès de Pôle emploi Spectacle et des organismes de couverture sociale. La recherche de contrats est pourtant difficile pour certains.

Le métier d’un intermittent du spectacle

En France, un intermittent est un acteur du spectacle engagé pour un contrat à durée déterminée, également appelé contrat d’usage. Un intermittent du spectacle peut être un technicien ou un artiste. Cette dénomination inclut les personnes travaillant dans le cinéma, les médias et les entreprises d’enregistrement de sons.

Exercer en tant qu’intermittent donne droit à :

  • Une assurance chômage ;
  • Une couverture sociale ;
  • Des jours de congé payés ;
  • Une cotisation de retraite.

Un intermittent du spectacle est un salarié comme les autres sur certains aspects. Parler de statut à part est donc incorrect en ce qui concerne ce métier. Il s’agit plutôt d’un régime qui leur est spécifique. Cela concerne, par exemple, la possibilité d’avoir divers employeurs. Ils sont cependant liés par des contrats et s’acquittent des cotisations sociales.

Cumul portage salarial et statut d’intermittent : que dit la loi ?

De nombreux secteurs d’activité sont éligibles au portage salarial. Néanmoins, il n’est pas envisageable d’exercer un métier d’intermittent en portage salarial.

Le recours au portage est de plus réglementé depuis 2013. Une entreprise de portage salarial ne peut pas assurer la production ou la diffusion de spectacles vivants. A ce titre, l’embauche d’artistes ou de techniciens du spectacle n’est pas possible.