Suite à la hausse des salaires et la réduction des versements de l’assurance chômage, les recettes de l’assurance chômage afficheraient une croissance significative d’ici 2025, selon les prévisions de l’Unédic. Celles-ci devraient se chiffrer à 49,5 milliards d’euros en 2025. Les soldes cumulés du régime assurance chômage entre 2023 et 2025 sont estimés à 18,5 milliards, d’après l’organisme.

Baisse des dépenses grâce aux réformes des règles d’indemnisation du chômage

La croissance des recettes de l’Unédic s’explique par la baisse des dépenses liées aux réformes des règles d’indemnisation et la réduction du chômage.

La fin du droit aux allocations chômage en cas d’abandon de poste permettrait de réduire les dépenses de 380 millions d’euros. Les recettes correspondantes sont estimées à 46,6 milliards d’euros pour 2023, 48,2 milliards d’euros pour 2024 et 49,5 milliards d’euros en 2025.

Ceci implique trois années d’excédents pour le régime de l’assurance chômage.

Seulement,  toutes ces projections reposent sur une conjoncture du marché de l’emploi favorable , ont précisé les experts.

Pour toutes les parties prenantes, ces excédents devraient servir à réduire la dette du régime qui s’est chiffrée à 60,7 milliards d’euros fin 2022.

En revanche, l’État pense qu’avec ces excédents, l’organisme pourrait participer davantage au budget de France Travail.

Pour rappel, le demandeur d’emploi peut effectuer des missions ponctuelles en portage salarial. Dans ce cas, il peut cumuler ARE et les revenus générés par cette activité professionnelle à condition de remplir tous les critères d’éligibilité.

Les critères à remplir pour cumuler l’ARE et les revenus en portage salarial

Afin de pouvoir cumuler allocation chômage et portage salarial, le demandeur d’emploi doit remplir un certain nombre de critères :

  • Résider en permanence en France.
  • Ne pas avoir épuisé ses droits à l’allocation chômage.
  • Avoir moins de 64 ans, l’âge légal de départ à la retraite.
  • Être apte au travail.
  • Être inscrit à Pôle emploi dans les douze mois suivant la rupture du contrat de travail.

À noter que le montant de l’ARE en cumul avec une activité en portage salarial dépend des revenus déclarés par le demandeur d’emploi. Il lui est possible de cumuler l’ARE et ses rémunérations de salarié porté jusqu’à l’épuisement de ses droits acquis au titre du chômage.