Le bilan financier de Microsoft pour la période juillet-septembre a été publié le 25 octobre dernier. Ses revenus n’ont augmenté que de 11 %. Il s’agit de leur taux le plus faible depuis mars 2017. Cette décélération est due à la conjoncture économique défavorable. Le dynamisme des activités de cloud computing a heureusement permis à la société de limiter les pertes.

Une baisse de revenus liée au contexte économique et géopolitique mondial

Pour ce premier trimestre de l’exercice fiscal 2023, Microsoft affiche un chiffre d’affaires de 50,1 milliards de dollars. Il s’agit de son taux de progression le plus bas en cinq ans. Au trimestre précédent, ses revenus ont crû de 36 %. Les bénéfices nets tombent de leur côté à 17,6 milliards de dollars, en recul de 14 % sur un an.

Ce ralentissement après des années de croissance favorisée par la généralisation du télétravail est attribué en premier lieu au déclin du marché des ordinateurs. Les ventes du système d’exploitation Windows ont dégringolé de 15 % et selon les experts du secteur,

Les volumes de PC écoulés devraient baisser de 9,5 % pour toute l’année 2022.

L’impact de la situation économique et géopolitique mondiale n’est pas à négliger. D’une part, il y a la nette appréciation du dollar US comme conséquence de la guerre en Ukraine. Ce renforcement de la monnaie américaine pèse sur la part des exports dans les résultats de la firme de Redmond. Les difficultés économiques sur le marché britannique ont également entraîné un manque à gagner de 2,3 milliards de dollars pour le groupe.

Une croissance modérée portée principalement par les services cloud

Microsoft peut cependant compter sur Azure, son service de cloud computing, qui a engrangé 25,7 milliards de dollars de recettes au cours du trimestre (+24 % sur un an). Dopée par la migration massive des professionnels vers les offres cloud, cette branche réalise ainsi plus de la moitié du CA total du géant de la technologie.

La société a en outre tiré 16,5 milliards de dollars de revenus de sa branche dédiée à la productivité et aux processus d’affaire. Celle-ci inclut notamment la suite Microsoft Office (bientôt rebaptisée Microsoft 365), qui revendique 61,3 millions d’utilisateurs (+13 %).

Microsoft mise par ailleurs sur la division gaming, avec des ventes en hausse de 13 % pour la Xbox et des recettes en progression de 4 %. Malgré une diminution de 3 % des ventes de jeux Xbox, le PDG du groupe, Satya Nadella, se félicite de l’entrée dans l’écosystème de tous nouveaux clients grâce à la Xbox Series S.

Pour le deuxième trimestre de son année financière 2023, le groupe anticipe des difficultés qui conduiraient à une baisse de croissance de 5 points de pourcentage.

1 % de ses salariés pourraient même être licenciés en dépit d’investissements supplémentaires dans les secteurs stratégiques.

Le portage salarial pour les professionnels de l’IT

Considérant la pénurie de talents dans le domaine de l’IT, les employés qualifiés concernés par cette réduction d’effectifs ne devraient pas avoir trop de mal à trouver un emploi.

Pour ceux qui envisagent de se mettre à leur propre compte,

Le portage salarial représente une alternative intéressante.

Cette forme d’emploi hybride combine en effet l’autonomie de l’entrepreneuriat à la sécurité du salariat, avec une protection sociale complète.

La mise en place d’un contrat de portage est très simple. Dès lors qu’il a décroché une mission et négocié les modalités de son exécution avec l’entreprise cliente, le consultant indépendant signe une convention de portage et un contrat de travail avec une société de portage. Celle-ci signe alors un contrat de prestations avec le client.

Le travail du salarié porté peut commencer immédiatement. La société de portage s’occupe de tout le volet administratif, de la déclaration d’embauche à la facturation et le recouvrement, le paiement des charges sociales obligatoires, le versement du salaire du collaborateur, sa formation, etc.