La Fondation Travailler autrement vient de dévoiler son étude : « Le temps de travail : de sa durée légale aux vécus quotidiens ». Réalisée en 2016, cette étude adopte une posture inédite en sortant d’une vision du temps de travail strictement quantitative au profit d’une analyse plus complète.

La question de la définition du temps de travail est encore plus incontournable pour les travailleurs indépendants, qu’ils exercent en portage salarial ou sous d’autres statuts. La gestion de son temps, la conciliation entre temps professionnel et temps personnel, les différences entre temps DE travail, temps DU travail et temps AU travail concernent aujourd’hui chaque travailleur, et plus particulièrement ceux qui pratiquent leur activité en autonomie. Le temps de travail, sa définition et sa mesure font régulièrement la une de l’actualité. Cette valeur pivot pour notre société est un enjeu majeur dans une économie de plus en plus numérisée, où les rythmes professionnels et personnels ne cessent de s’accélérer.

Quelles sont les questions abordées dans l’étude ?

Dans sa dernière étude, la Fondation Travailler autrement s’est donnée pour objectif de donner quelques clés de réflexion sur ce sujet complexe.
Comment redéfinir le temps de travail et poser les bases d’un « nouveau débat » ? Quelles sont les conditions pour que chacun soit « maître » de ses temps professionnel et personnel? Quelles transformations du travail à l’ère du numérique? Voici quelques-unes des questions abordées dans l’étude « Le temps de travail : de sa durée légale aux vécus quotidiens », publiée par la Fondation.

Une posture inédite

Les réflexions sur le temps de travail sont souvent prisonnières d’une vision strictement quantitative, basée sur « les 35 heures ». Or, ce sujet très complexe demande une approche plus globale, intégrant de multiples facteurs.
Les travailleurs évoluent aujourd’hui dans une multiplicité des temps, qui peuvent parfois ne plus se concilier voire devenir incompatibles.

4 formes de temps professionnels

Par cette étude, la Fondation Travailler autrement donne plusieurs clés pour mieux comprendre cette situation. Elle propose ainsi l’esquisse d’une nouvelle typologie des temps, basée sur deux axes : la capacité à « maîtriser » son temps de travail, et les tensions ressenties par le travailleur (qui sont liées à son statut, sa position hiérarchique, la nature de son activité…).
Quatre formes de rapport au temps apparaissent ainsi: le temps maîtrisé, régulé, élastique et subi.

Plus d’informations sur www.fondation-travailler-autrement.org.