La formation professionnelle est indispensable dans l’amélioration de la performance des employés. Elle est aussi nécessaire pour les demandeurs d’emploi ainsi que les jeunes diplômés qui souhaitent intégrer une entreprise. Même les travailleurs indépendants ont droit à la formation pour pouvoir développer régulièrement leurs compétences et leur savoir-faire. Ainsi, il ne faut jamais renoncer à ce droit pour pouvoir progresser rapidement.
Le droit à la formation est prévu par la loi du travail. En effet, il permet d’améliorer régulièrement ses compétences et de répondre aux exigences de la profession. La formation professionnelle donne également aux salariés la possibilité de se reconvertir dans un autre métier plus intéressant. C’est pour cette raison que le CPF ou compte personnel de formation a été mis en place par l’État. Les entreprises doivent par conséquent donner aux salariés la liberté de suivre la formation dont ils ont besoin sans aucune contrainte. Comme le droit de la formation évolue régulièrement, il est nécessaire de bien s’informer pour profiter de tous les avantages offerts.
Qu’est-ce que le droit à la formation et pour quel objectif ?
La formation professionnelle est prévue par la loi du 4 mai 2004. D’autres réformes ont été ensuite réalisées, afin d’offrir aux salariés un meilleur soutien. Le but est avant tout d’aider les employés à améliorer régulièrement leurs compétences. Ainsi, les individus qui prévoient de suivre une formation peuvent bénéficier de financements, ou une rémunération. Quant aux stagiaires, ils ont droit à des indemnités tout au long de l’apprentissage.
Le droit de la formation a été instauré en vue d’atteindre les objectifs ci-après :
- La progression sociale de l’individu ;
- Le maintien du salarié au sein de l’entreprise ;
- La reconversion d’un employé dans un autre métier plus attrayant.
À qui s’adresse le droit à la formation ?
Le droit à la formation est destiné à un large public. À part les salariés et les fonctionnaires, il s’adresse également aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux personnes handicapées. Certes, ces derniers doivent suivre les formations adéquates pour pouvoir intégrer plus facilement le marché du travail. Comme les entreprises sont très exigeantes dans la sélection de leurs employés, il est nécessaire d’acquérir les compétences nécessaires.
Les personnes diplômées ont également besoin de formation pour pouvoir s’adapter aux besoins des entreprises. C’est le cas notamment des jeunes qui n’ont pas encore suffisamment d’expérience. En suivant une formation professionnalisante, ils seront immédiatement opérationnels. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les travailleurs indépendants ont également droit à la formation.
Quelles formations sont possibles avec le droit à la formation ?
Ceux qui veulent renforcer leurs compétences ou obtenir de nouvelles capacités peuvent s’adresser à des organismes de formation professionnelle. Pour les salariés, ce sont surtout les employeurs qui proposent un plan de formation selon les compétences attendues. Ce qui permet de combler certains postes à responsabilité ou des postes clés vacants. Cependant, les employés peuvent aussi choisir eux-mêmes leur formation. Dans ce cas, ils ont la possibilité d’utiliser le CPF ou Compte personnel de formation. Ils peuvent aussi recourir au CIF ou Congé individuel de formation.
Les individus qui envisagent de mettre en place un projet professionnel optent plutôt pour le bilan de compétences. Le but de cette approche est de faire une analyse de ses capacités, aptitudes et motivations. C’est nécessaire pour ne pas se tromper d’orientation. Par la suite, d’autres formations peuvent être envisagées selon les lacunes constatées. Les demandeurs d’emploi choisissent souvent de suivre une formation en contrat de professionnalisation, une formation qualifiante ou une formation continue.
Comment sont financées les formations professionnelles ?
Le problème budgétaire représente souvent un obstacle à la formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle les entreprises s’impliquent fortement dans le financement des formations pour leurs salariés. Toutefois, d’autres entités interviennent aussi afin de favoriser la formation professionnelle. C’est le cas notamment des régions, de l’État et de l’Union européenne. Si la contribution des entreprises tourne autour de 40 %, les régions participent à hauteur de 15 %. L’État, quant à lui, assure le financement des 25 % des fonds dédiés aux demandeurs d’emploi ainsi que des handicapés.
L’Union européenne s’occupe surtout du financement de la formation continue des professionnels grâce à une mobilisation du fonds social européen.
Quels financements en portage salarial formation ?
En ayant recours au CPF, le salarié porté à la possibilité de financer une partie de sa formation. Il faut néanmoins préciser que ce dispositif comporte certaines particularités, elles-mêmes liées à la nature particulière du portage salarial.
Afin de bénéficier d’une prise en charge des coûts de formation, le salarié porté doit avoir capitalisé le nombre d’heures requis. Cela veut dire que les périodes creuses pendant lesquelles il n’a pas travaillé ne seront tout simplement pas prises en compte.
Sinon, il lui reste toujours comme option de financer sa formation par ses propres moyens. Cette solution doit toutefois être étudiée avec précaution : le risque étant de faire face à des difficultés financières importantes en cas d’absence prolongée de missions.